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SUR QUELQUES POINTS cas la théorie exposée ; aussi nous ne nous y arrêterons pas.
Les mines de fer hématite peu fusibles ,
qu'on traite dans les hauts fourneaux offrent des phénomènes particuliers. Elles sont composées de terres et d'oxyde de fer. Le fer est, comme on le sait, très-peu fusible, et la combinaison est puissante. Les fondans qu'on ajoute
tendent à séparer les terres. Ils n'y parvien-
draient peut-être pas, sans une nouvelle force qui agit avec énergie dans ce cas, mais qui est très-faible, et presque nulle chez les autres métaux. Cette force est la tendance à la combinaison triple du charbon , du fer et de l'oxygène', qui empêche la réduction du fer, mats favorise sa séparation d'avec les principes terreux. Il se forme alors une combinaison triple assez fusible. Cette combinaison, qu'on appelle ../bnte , est, suivant nous, une véritable matte et scories. matie, et le produit est Cette matte soustraite par ici'la fusibilité à l'action chimique , se purifierait lentement clans le creuset des hauts fourneaux , si on l'y laissait pour cela : mais on l'en retire par la coulée, et on la porte dans ses fourneaux d' affinage , où on lui fait présenter des différentes faces au vent des soufflets qui brûle son charbon constituant, et aide , par l'élévation de température, à la dissipation de son oxygène.
Dans tous les fourneaux dont nous avons parlé, il se forme différens composés , parce qu'il y a, si on nous permet l'expression , différens centres d'action, où les forces se partagent les substances qui leur .sont soumises.
L'existence de ces centres d'action divers ,
rE LA Tid0R/E
MÉTALLURGIQUE;
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provient de ce qu'au nombre de ces substances , il en est quelques-unes qui ne s'attirent
que très-faiblement. Les composés auxquels ce phénomène donne naissance, fondus aussitôt que formés , se précipitent, et déposent au
bas du fourneau une suite de liquides qui se surnagent les uns les autres ; savoir : le liquide des scories , le liquide de la matte et le liquide métallique.
APPENDICE. Si, au sortir des laveries , on portait immédiatement le minerai à la fonderie, on n'obtiendrait: pour résultat qu'une matte , et la
raison en est simple : dans le grillage, on diminue la proportion des principes volatils, et non celle du plomb ( sensiblement du moins ). Or nous savons que la matte est un composé
en certaines proportions des principes de la mine. Ces principes étant en beaucoup plus grande quantité dans la mine non grillée, retiendraient le plomb avec beaucoup plus de force, et après avoir été vaporisés en partie au fourneau, jusqu'à ce que les proportions requises (1) pour la formation de la matte se fussent établies, ils se fondraient en matte. Si dans la mine, par exemple, les proportions sont telles, que les quantités relatives des principes volatils surpassent celles suivant lesquelles ils .doivent entrer dans la matte ( la (i) Ces proportions ne sont fixes que pour une mémo température , toutes choses d'ailleurs égales. Si la température varie , elles varient en plus ou en moins avec elle.