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TABI,EATI Drs MINES ET USINES
mètre environ ; et reparaît ensuite près du Tage de NisMes.. Le dessus ,de Ce pont naturel
Règne végétai.
est en culture. Les richesses végétales du département des. Ardennes sont plutôt dues aux forêts et aux -prairies qu'a la culture des terres , à laquelle les terrains de schiste et de craie sont peu propres. y- a cependant des vallées fertiles en grains, sur-tout dans la partie occupée par le calcaire Coquillier. On recueille du vin passable
dans la partie méridionale du département, notamment à Tourteron , Neriville et Volis.-
Charleville est un entrepôt considérable pour les blés qu'on y amène , tant par terre que par la Meuse : ce qui excède la consommation de cette ville se répand de là dans l'Ardenne propre et dans. les pays situés plus bas sur la Meuse.
ègne
Industrie luanufacturière.
On évalue ce commerce a plus de cent mille hectolitres, sans y comprendre l'orge, la drêche et l'épeautre. Nous avons parlé plus haut de ce que l'Ardenne proprement dite, à laquelle appartient là bande .schisteuse de ce département , offre de particulier quant au règne animal. Les autres bandes n'ont rien de remarquable sous ce
rapport.. 'On estime qu'il se vend chaque année à Charleville environ 5o mille myriagrammes de laine d'Ardenne, qui passe,- de là à Rethel et à Rheims, non compris ce qui reste dans la vilie et les environs, particulièrement à B.envvez , pour ali-
menter les fabriqu.es de bas et bonneterie qui -y existent. Charleville et Mézières renferment
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DE LA Rirurt/Qus , etc.
aussi plusieurs ateliers de tannerie et de mégisserie. Mais la ville la plus importante du départe-
ruent, sous le rapport des manufactures, est sans contredit celle de Sedan. Tout le monde connaît les beaux draps qui s'y fabriquent. Cette
branche d'industrie mérite d'autant plus d'admiration, que la nature n'a rien fait en sa faveur. C'est d'Espagne que se tirent les laines qu'elle met en oeuvre, et l'on reçoit d'ailleurs les huiles, les savons et les matières qui servent
à la teinture. Néanmoins, l'activité et l'intelligence avaient porté cette manufacture à un tel degré de prospérité, qu'elle a compté jusqu'à mille métiers-battans , qui fabriquaient tous les ans vingt mille pièces de draps fins,
chacune d'environ 3o mètres, et occupaient 14 à 15 mille ouvriers. Cette ville avait déjà beaucoup perdu avant la révolution : plusieurs circonstances se sont réunies depuis pour consommer sa perte ; mais il ne faut que des tems plus heureux, pour ranimer une industrie dont le germe existe, et lui rendre son ancien éclat. Lorsque César fit la conquête des Gaules ,a
Histoire
partie septentrionale de ce département était du départe-, occupée par les Aduatici ; la partie méridio- ment* nale par les Remi. La première se trouva comprise ensuite dans /a seconde Belgique, et la deuxième dans la seconde Germanie. Sous les enfans de Clovis, ce pays fit partie du royaume de Soissons, et ensuite de celui d'Austrasie. On le voit ensuite possédé par les comtes de Champagne à. l'exception de quel.
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