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-ANALYSE DU CARBONATE, etc.
4°. Au bout de quelques jours, il se précipita in léger nuage de prussiate de fer, dont le poids
était trop petit pour être apprécié, mais que l'on sépara par le filtre.
5'. On ajouta de la dissolution de carbonate de potasse, et il se précipita de suite une grande quantité de magnésie blanche. 6.. Nous nous assurâmes par plusieurs essais que le précipité était réellement de la magnésie. Nous remarquerons à ce sujet, que la dissolution d'acide sulfurique ne donna ni précipité de sulfate de chaux, ni de sulfate de ba-
ryte, ni de sulfate de strontiane ; qu'elle ne fut nullement attaquée par l'alun caustique. 7°. On mit une certaine quantité de ce minéral dans une cornue, on poussa le feu jus-
-qu'au rouge ; tout l'air qui se dégagea était de l'acide carbonique pur. 80. On mit l000 grains du minéral dans mi
creuset , on le fit rougir doucement pendant heures; la perte en poids fut 526 grains : ce qui diffère peu de la perte obtenue par la voie humide. Ainsi nous pouvons dire, sans erreur sensible, que le carbonate de magnésie de Robschlitz en Moravie, contient, sur i.00 parties : Acide carbonique Magnésie ( avec une trace de fer) Yerte au feu (eau, oxygène). .
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ANNONCES ,Co_ff CE RN N T les Mines, les Sciences etksArts. Traité de l'Art du Charpentier, approuvé et adopté par d'Institut national, pour faire suite aux Arts et Métiers , publiés par l'Académie des Sciences ; dédié et
présenté au premier Consul par J. H. Hassenfratz. Première partie. De l'Imprimerie de Demonville rua 116. Christine , n°. I n. A Paris, rue de Thionville, Chez Firmin Didot, Libraire pour l'Architecture
Marine, etc. etc. (An XII. 1804). l'ouvrier, ((p. iin qu'un art soit bien fait, dit l'auteur, il faut quejournalier
que l'artiste puisse y trouver la description de son travail il faut qu'il y trouve les indications des moyens pratiqués , employés par les autres ; que ces indications soient assez claires et assez détaillées pour qu'il puisse comparer les résultats, et qu'il puisse même les mettre en pratique il faut qu'il y trouve tous les détails de théorie qui appartiennent à l'art, les bases sur lesquelles ils sont fondés; que Phistaire de l'art, sa marche, ses progrès y soient tracés ; que l'état actuel y soit parfaitement désigné, et qu'il y trouve enfin l'indication de tous les perfectionnemens que l'état des lumières permet : il faut de plus que les théoriciens y trouvent, non-seulement une application heureuse et satisfaisante des principes connus , mais encore que dans les détails de la pratique , de la manutention, ils y trouvent des principes nouveaux qui puissent compléter, s'il est possible, ou au moins perfectionner la théorie de l'art : il faut enfin que tout ce que l'on pratique dans les autres arts qui ont de l'analogie avec celui que l'on décrit , et qui peuvent contribuer à son perlectionnement , y soit indiqué aussi, de manière que les praticiens et les théoriciens puissent en faire des applications heureuses ».
Telle est la marche simple et méthodique que l'auteur s'est tracée , et à l'aide de laquelle il est parvenu à remplir, d'une manière entièrement neuve et qui ne laisse rien à désirer, le but qu'il s'élait proposé.