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SUR QUELQUES MINES 383 celles dont n oris avons parlé, c'est d'ouvrirune
389 SOUMARINES etc. .distance n'est guère moins considérable au mo-
elle laissait à nu, dans cet endroit, un sol rocailleux , dans lequel on découvrit une multitude de petits filons de minerai d'étain , qui se croisaient en tous sens. La roche adjacente même contenait une quantité considérable de
tout l'hiver , et il avait toujours fait échouer les divers essais que l'on avait faits antérieure-
exploitation au milieu même de la mer; et c'est ce qui a été exécuté, il y àun siècle, dans le voisinage de Penzana, port de mer dans:Je pays de Cornouailles. Lorsque la mer était basse
ce métal : on exploitait ce roc dans le in ornent que la marée, le tems et la saison le permettaient : on continua jusqu'à ce que la profondeur devenant considérable , on crut ne pouvoir pl-us continuer ce.tra.vail , et on renonqa
à ce trésorlbrunarin. Je n'ai pu savoir d'une manière positive , combien de teins cette exploitation avait duré, à,quelle profondeur -on
était parvenu , et à combien de reprises ce travail avaitété continué depuis. Mais il -y a environ quinze ans, qu'un pauvre 'mineur de la paroisse de .Bréage qui est voiet sine reprit de nouveau dette exploitation ,-perla .poursuivit avec une intelligence et une sévérance: qu'on ne saurait assez admirer. Avant d'exposer le plan qu'il avait-formé, et le succès avec lequel il l'a suivi, je vais essayer de donner une idée des difficultés qu'il-a eues à vaincre, et dés Otstacles que la nature semblait lui opposer. Le lieu où se trouve le minerai d'étain est, dans la hante -marée , à enViron 200 mètres de distance du rivage; et comme le bord de la mer
est escarpé et profond en cet endroit
cette
ment de la basse marée. La haute mer recouvre ce lieu d'une hauteur de six mètres ; et comme le sol est très-rocailleux dans ces parages et hérissé de rochers, -les vagues y .sont -fort agitées et s'élèvent à Une grande hauteur, sur-tout par certains vents. Cet inconvénient a lieu pendant
ment pour l'établissement des machines d'épuisement et de transport. Dans la basse mer, surface du rocher s'élève un peu au-dessus niveau de l'eau: cependant sur douze, mois , il n'y en a guère que dix. où le rocher soit réellement à découvert. C'est contre:, toutes ces difficultés qu'avait à combattre une créature humaine, dont toute la fortune ne s'élevait peut-être pas 'à cinquante écus. Le courageux mineur emplo-ya trois étés à foncer un puits : pendans ce teins id ne pouvait guère travailler que. deux heures par jour ; et toutes les fois qu'il -se rendait au travail il trouvait son excavation pleine d'eau. Il fallait
la vider avant de pouvoir atteindre la roche, et là de bien plus grandes difficultés l'atten(laient , lorsqu'il s'agissait de faire sauter la roche à coups de poudre. Dans les premiers tems , il n'eut besoin que 'd'être fort et patient ; mais à une plus grande profondeur il fut ingénieux. Il éleva, sur son. puits, une tourelle en, charpente imperméable à l'eau et il put de cette 'manière prolonger le tems qu'il travaillait sur la pierre : il chercha absolument à empêcher l'eau d'entrer dans