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SUE LA PARTIE FINANÇIERE
Ainsi pendant ces deux mois le produit a été proportionnellement .moindre qu'il avait été dans les quatre mois précédens. La raison en est que les mines ont un peu moins rendu dans l'hiver, que les denrées ont renchéri, et que le commerce a éprouvé quelques petits embarras , suites inévitables de l'état de guerre dans lequel est le pays. Au reste , les dépenses
et les recettes des mines sont sujettes à des variations, et l'on se tromperait si on voulait
conclure d'un trimestre pour l'année entière. Les mines et usines à fer du Hartz n'ont auÀsines à fer. cune relation avec la Chambre dont nous venons de parler. Leur Administration avait en Mines et
caisse le 5 novembre 1804 (i3 brumaire an XII ) , une somme de 84892 francs', laquelle représentait le produit net appartenant au fisc.
Les demandes qu'a déjà faites l'armée Française consommeront la plus grande partie de cette somme , environ 18871 francs. Ces demandes consistent
i. En 200 essieux en fer pour le service de l'artillerie. 2°. En 5oo feuilles de tale pour la même des-
tina Lion.
3°. En 5 phloscopes pour l'armée et les casernes de 'Hanovre. La fabrication *des essieux en fer était inconnue au Hartz : c'est l'Ingénieur-Commissaire Héron qui l'y a introduite, sur le modèle de ce
qu'il avait vu à l'usine Française de Halberg , près de Sarrebriick.. C'est également lui qui a introduit et dirigé la construction de phloscopes.
Autres
nes.
Il y a encore an Ranz deux usbies métallur-
DES MINES DU HARTZ , etc.
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gigues : l'une est la fabrique du laiton, près de Goslar ; l'autre celle de poteries de cuivres rosette , près d'Uslar. La Chambre commerciale des mines , qui les tient en firme, n'en doit
compte qu'à la Chambre des finances de Hanovre.
Je rendrai, dit, M. Héron , un compte particulier de la Saline de Julius -halle, qui est sous- l'inspection des mines du Hartz , et en communauté entre l'Électeur de Hanovre et le Duc de Branswich. Je me. contenterai de faire observer que dans le trimestre avant l'arrivée de l'armée Française, le produit net n'avait été que de 827 francs pour la partie Hanovrienne, et qu'il a été de 1331 francs dans le trimestre suivant.
C'ONCLUSION.. cc L'activité des mines et usines du Hartz , fut des de» dit l'ingénieur-Commissaire, s'est soutenue, mines pnis l'arridepuis que le pays de Hanovre est. occupé vée de l'a, par l'armée. Française , comme avant ; et le rnée Fran.Gouvernement Francais a ajouté à ses au-
» tres titres de gloire celui d'avoir spéciale» ment protégé le Hartz, cette patrie de l'industrie , qui, dans les siècles passés , avait quelquefois été troublée par le bruit des armes. Le Général en chef Édouard Mor-
tier , a écarté du Hartz tous les dangers auxquels la guerre pouvait l'exposer : il a été témoin de la reconnaissance que le Hartz
lui a vouée, ainsi qu'au premier Consul,
» qui avait lui - même demandé l'envoi d'un Ingénieur des mines de France en qualité