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MÉTRODE DD FAIRE DE L'ALUN, etc:
seulement jusqu'à ce que l'argile eût perdu son onctuosité, et fût ainsi plus propre à recevoir les vapeurs d'acide sulfureux. Les boules de pyrites furent placées dans le fourneau sur environ un pied cube de bois destiné à allumer le feu; on ferma l'ouverture de devant, et on ne laissa d'ouvert que les ouvertures latérales : les boules d'argiles furent exposées dans le canal et dans la caisse aux vapeurs d'acide sulfureux. La cornbustion des pyrites dura 14 heures , et il ne se dé, posa pas vestige dé soufre ; cette substance se volatilisa entièrement sous la forme d'acide sulfureux. Le canal se trouva trop court, ainsi que je m'y étais attendu ; la majeure partie des vapeurs s'échappa ; les arbres et les plantes du jardin attenant au laboratoire se fanèrent et les feuilles tombèrent. Je fils ainsi convaincu que les pyrites 's'étaient parfaitement oxydées dans mon appareil. Dès que l'opération fut terminée
les boutes d'argile se trouvèrent recouvertes
d'une efflorescence d'alun qui , mêlée avec 4 pour d'alkali , donna de l'alun. Cependant, comme la plus grande partie de l'acide était mêlée à l'alumine sans en être saturée, je laissai les boules exposées à l'action çle l'air !sous un hangar, depuis le 2 août 1799 jus,
qu'an. 3 avril suivant. Au bout de ce tems j' o btins une masse terreuse entièrement effleurie et mêlée de sulfate d'alumine ; traitée de la manière ordinaire, elle me donna 3 liv. 2 onces d'alun. Cet essai m'a montré la possibilité d'obtenir de l'alun par ce procédé, et cela d'une manière très-économique ; mais il faut pour cela faire le tuyau beaucoup plus long que je ne l'avais fait: les pyrites restantes peuvent .être ensuite utili-
sées pour la fabriçatiou du vitriol.
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EXPÉRIENCES s UR LES TOPAZES. Par M. VAUQUELIN.
JE fis en l'an 5 l'analyse de la topaze de Saxe ;
elle me donna pour résultat 31 de silice et 63 d'alumine ; je n'aperçus dans les propriétés que
ces deux substances me présentèrent à l'examen , aucun caractère qui pût y faire soupçon ner la présence de quelque autre corps. Cependant , quelque teins après M.. Descostils ayant fait deux fois l'analyse de la topaze du Brésil, éprouva la première fois une perte de 18 pour ioo , et la seconde une de 12 seulement ; ayant mis beaucoup de soin dans l'une et l'autre expé-
rience, il ne savait à cette époque à quoi attribuer ce déchet ; il avait: le projet de recommencer ce travail ; mais son départ pour l'Égypte l'en empêcha , et nous avions l'un et l'autre entièrement perdu de vue cet objet. Dernièrement M. Klaproth a écrit à M. Haiiy
qu'il venait de trouver dans les topazes une quantité notable d'acide fluorique , et que cet acide formait un des élémens essentiels de cette espèce de pierre.
J'étais absent lorsque notre confrère Haüy
,reçut cette nouvelle ; mais M. Laugier, , à qui il en fit part, regardant la chose comme très-importante , s'empressa de chercher les moyens de la vérifier ; les essais qu'il fit à cet .égard furent
infructueux, parce que M. Klaproth n'avait
rien dit sur les moyens qu'il avait mis en usage. M. Laugier soumit i.00 parties de topaze de
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