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DIFFIRENS DEGRÉS DE SOLIDITÉ
mine de fer spathique etc. ; presque toutes les pierres calcaires , la pierre puante , le schiste alumineux , la serpentine , quelques marnes , le 5rès le gypse ; toutes les roches micacées à ieuiliets courts et épais ; enfin les granites , porphyres , gneis ; schistes micacés , dont un commencement de décomposition; a relâché le
tissu. Toutes les roches de cene claFsc s'exploitent
à la pointrôle et cm marteau. O'n. emploie encore des coins et des levieis pour faire tomber de grosses masses séparées, par des fssuires, du reste de la roche. I.:es pointrêles ,jue Pen emploie difUrent en longueur suivant le degré de
dureté de la roché sur laquelle on travaille : plus la roche est cure , et plus la paintrôle doit être courte (1). Cependant, même dans les ro-
ches les plus dures , le mineur doit avoir quelques pointrôles un peu longues , qu'il introduit dans des fissures pour l'aire tomber comme de petites plaques do roche. La longueur des pointrêles varie de trois 4 six pouces ; elles différent peu en grosseur. Le travail à la pointrôle est sans contredit celui qui exige le plus d'a- dresse : c'est sur-tout ici où un mineur adroit (i) Une pointrôle courte s'enfoncerait trop aisément dans une roche tendre , et produirait peu d'effet; sur une-roche dure , une pointrôle longue ne se manierait pas aussi bien , et l'effet du coup serait moins sûr. Lorsque la roche est tendre , on la fait tomber comme par écailles et les poiltrôles longues sont alors plus avantageuses. Mais lorsqu'el/e est dure , on fait comme deux petites rigoles (raies profondes )
à côte l'une de l'autre , et on fait ensuite sauter le petit morceau qui était resté en saillie entre elles: les pointrôles courtes sont plus propres à cet usage. Note de T17erner.
DE LA ROCHE , etc;,
peut faire beaucoup plus, dans le même teins, qu'un mineur qui ne serait que fort. Les mineurà Saxons , notamment ceux de Freyberg , passent Peur être les plus habiles dans ce genre de travail. IV. Le mineur nomme roche solide (fest) ou dure , celle qui résiste à la pointrôle , et qui ne peut être exploitée avec cet outil qu'avec beaucoup de peine , et en employant beaucoup de tems. On compte dans cette classe la plupart des granites , des griels , des porphyres ; les schistes micacés , les basaltes , quelques pierres calcaires ; les quartz souillés d'argile ; la plu-
part des roches d'hornblende ; les mines de fer magnétiques.; la mine de fer rouge coin-.
pacte ; la pyrite martiale ; la pyrite arsenicale ; le cobalt arsénical ; et presque tous les minerais mêlés avec beaucoup de quartz. Le tirage à la peral=i____'e_e_sk,:le_inode de travail le plus_2evantageux- pour les roches de cette classe ; il leur est en quelque sorte propre. Tous les minéraux qUe nous venons de nommer se laissent forer , les uns , il est vrai plus facileMent que les autres ; et lorsque les trous ont été conveuablément chargés , la poudre dans son explosion fait sauter la pierre. Malgré cela , on rie peut jamais se dispenser d'employer la pointrêle , dans le travail à la poudre ; elle y sert , soit pour préparer 'l'emplacement sur lequel on dort appliquer le lbret ,, soit pour égaliser et enlever les parties saillantes que le coüp de poudre a laissées, seit pour faire tomber ce que le coup n'a fait qu'ébranler , soit même ( lorsque cela peut se faire) pour pratiquer dans la roche une entaille étroite qui mette à décou-