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S'UR .LE ER IX COUP,ANT
'ne point perdre de tems , et par conséquent ils
n'ont pas besoin d'être continuellement surveillés. Ainsi partout où l'on n'a pas un travail qui demande des soins particuliers, tel, par exemple, que l'exploitation d'un filon trèsriche en minerai d'argent qui ne doit être attaqué qu'avec beaucoup de précaution, et dont la masse , après qu'on l'a faite sauter , doit être soumise à des triages qui exigent de la patience et des soins, et où par conséquent le travail doit se faire sous l'inspection et diles rection continuelle d'un chef; dans tousplus autres cas, dis-je, il est plus convenable et économique de faire travailler à prix fait (1). Mais celui qui établit ces prix fi-Lits, doit sur avoir une connaissance parfaite du travail même de
soit bien à la roche. Il faut qu'ilfaire dans un certain juger ce qu'on peut de terns sur une roche donnée, et la quantité
prix fait le (i) Dans les mines de Freyberg , on donne.à mais raremeni les des puits , etc.
travail des galeries , travaux qui ont pour objet immédiat l'exploitation des filons métallifères. Au reste , c'est plutôt l'intérêt' du mineur que discelui du propriétaire que l'on a en vue dans une pareille de perdes mines est entre les mains position. La direction du. sonnes qui sont les chefs des mineurs, et non les hommes l'on des mines étant assez pénible , propriétaire : le travail certain âge , notamment ceux a voulu que les mineurs d'un pussent gagner leur vie sans exqui sont pères de famille, céder leurs forces : ce sont eux que l'on emploie principalement au travail sur les filons.. Cependant:., quoiqu'ils travaillent à la journée, leur tâche est encore fixée : ils doivent forer en huit heures ( six de plein,travail) , deux trous de les 15 à zo pouces de profondeur Selon que l'ordonnent 18 s, par la mine. Leur paie est de' chefs ou sous-chefs de jour , c'est-à-dire, par poste.
DE L'EXPLOITATION DE LA ROCHE, etc.
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poudre et d'outils dont on aura besoin : car les mineurs demanderont toujours plus qu'il ne faut, soit pour leur solde , soit en matériaux. Si on ne veut pas qu'ils se négligent, et si on veut leur faire déployer tous leurs moyens, il faut un peu de rigueur dans la détermination du prix fait : pourvu qu'en bien travaillant ils gagnent un peu plus que la paie ordinaire, cela suffit (1). Le travail donné à prix fait à une so-
ciété de quatre, huit, etc. mineurs, a encore un avantage : chacun d'eux est intéressé à ce que les autres travaillent, et les plus expéri-
mentés donnent des conseils utiles aux autres sur la manière dont le travail doit être conduit. Comme la roche change, d'un moment à l'au-
tre, de dureté et de nature, les prix faits ne peuvent être fixés que pour un court espace de tems : ils le sont chaque quinze jours, en
Saxe. Dans cette fixatioe-,--ii-fant-gitoir égard
à un. grand nombre de considérations qui là
rendent difficile, et demandent beaucoup d'habitude dans celui qui la fait. Il doit avoir égard; 10. Au degré de dureté de la rocbe 2°. Aux fissures qui la traversent et peuvent ou faciliter le travail, ou le rendre plus difficile. 3° Aux dimensions de l'ouvrage , c'est-à-, dire , de l'excavation qu'on se propose de faire. 40. A la position et la forme de l'ouvrage (si
c'est une galerie un puits, un percement en (i) Nous avons dit qu'a Freyberg ls. paie ,des mineurs travaillant à la journée, était de 90 cent..par juur ou 4,5o fr. par semaine (on ne travaille pas le samedi )., On fait en sorte que ceux qui travaillent à prix fait gagnent de 5 à 5,33 fr. au plus.