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EMPLOI- :DE LA HOUILLE BRUTE
DANS LA FABRICATION DU FER.
et 16 mesures de charbon de terre de 15 livres chacune. La gueuge ayant été peSëé: , s'est trouvée réduite à 600 liv. , mais il faut observer que la dernière pièce= n'était pas étirée en barres , et' que l'avant-dernière ne l'était qu'à moitié. Nous avons estimé à 6:liv. le déchet qu'elles auraient éprouvées dans cette opération. Ainsi 1261 liv. de fer ont été fabriquées avec 1,65o livres de fonte, et 2,000 livres de combustible. Des expériences comparatives, faites au charbon de bois seul, ont donné le même résultat relativement à la proportion de fonte employée, mais il a fallu, pour remplacer la houille, une quantité de charbon de bois, presque double de son poids. Les seize barres fabriquées avec la houille ; se sont très-bien forgées à toutes les tempéra-
des Vosges la quantité de charbon de terre a
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tures ; nous en avons cassé quatre, avec les plus grandes difficultés. Quoique forgées en très - gros fer, leur cassure était uniquement composée de nerf. Pour avoir un terme de comparaison-plus .nous avons cassé une barre forgée au charbon sûr,de bois seul , et provenant de la même gueuse ; elle s'est rompue moins difficilement: sa cassure mêlée de nerf et de grain indiquait une fort bonne qualité, mais cependant inférieure pour l'usage auxquels on. des-
tine principalement ces fers, les bandages de roue. Dans les expériences faites dans les autres forges et notamment à la Hutte, département
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été portée à 12- k-il. par pièce pesant,3o à 35 kil.
et le succès a été aussi complet. Conclusion. Le résultat de toutes les expériences .rapportées dans ce Mémoire , est que, 10. dans les feux d'affinerie:, au lieu de cent kilogrammes de charbon de bois, on peut n'en employer qu..&- 6o Ou 65 au plus, avec 20 k-il. de houille non pyriteuse , mêlangée avec moitié de son poids de faisil ; 20. dans ce cas le fer reçoit toujours -une amélioration sensible, sous le rapport de sa ténacité mais il perd d'au-L tant plus de sa facilité à se-forger, que l'on outrepasse davantage cette proportion. 30.: Dans les
forges où l'on brûle des fontes dé pre-
mière qualité, laquantité de houille né doitjamais excéder le cinquième dii.:combirstible to-
tal; mais avec lès fontes gni donnent im fer
cassant à froid, cette proportion peut être augmentée sans inconvénient. J'ai particulièrement.recommandé l'Usage de ce procédé, dans tous les établissemens où le fer a ce défaut, et malgré le prix excessif de la houille de Rive-deGiez rendue 'dans ées départem.ens , on a trouvé de l'avantage à l'employer. Quant aux houilles très -pyriteuses , elles ne doivent être employées brutes aux feux dé Renardières , en
en aucune proportion ;
si
les mines sont
déjà mêlées de pyrites, et sujettes par conséquent à donner un fer cassant , il serait dangereux d'employer la houille :brute en aucune proportion : on augmenterait infailliblement ce défaut. Elle nuirait aussi un peu aux fers doux qu'on