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MINES DE FER ET FORGES situation, l'essence, l'étendue et l'état de con160
se,rvation oies forêts qui l'alimentent. Le nombre
d'ouvriers employés directement, tels que fondeurs , forgerons, etc: ou indirectement, tels que charbonniers mineurs, etc. avec l'évaluation de leurs journées. On y trouve encore le nombre de fourneaux et de marteaux de chaque espèce qu'elle renferme. Le second tableau, relatif aux fonderies, indique pour chacune la situation et la nature des mines qu'on y traite ; les dimensions et la charge du fourneau : la duree du fondage : les consommations , tant en charbon qu'en minerai, et les frais de main - d'oeuvre par myriagramme de fonte : les nombres de charges et de coulées par 24 heures : les consommations absolues en charbon et en minerai : les prix du charbon, du minerai et de la fonte sur l'usine ; et enfin la quantité de fonte fabriquée en 1789 et en 1804, coinparativement.
Le troisième tableau donne pour chaque martinet sa consommation en fonte et en charbon :
le prix du fer et la quantité fabriquée en 1789 et 1804 : sa qualité : les frais de main-d'oeuvre, et les consommations en charbon et en gueuse par myriagramme de fer : la quantité fabriquée en 24 heures. Le quatrième et dernier tableau, purement financier, donne pour chaque établissement la dépense en charbon , fonte, minerai, main-
d'oeuvre, etc. la recette, tant en fonte qu'en
fer : le bénéfice , et l'intérêt retiré des déboursés. Les résultats généraux de ces quatre tableaux sont consignés dans le cours du Mémoire , et notamment
DU MONT-BLANC.
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notamment dans le chapitre troisième. Quant aux détails particuliers relatifs à chaque usine je vais indiquer ceux qui me paraissent les plus importans. Dans l'arrondissement de Chambéry, Commune d'Arvillard , on trouve l'usine nationale. de Saint-Hugon. , soumissionnée dans le teins, mais dont la vente est encore contestée: Elle renferme un haut fourneau, trois martinets et plusieurs feux de quincaillerie. Il y a en outre , sur l'autre rive du Bréda , dans le Département un haut fourneau et deux martinets. de Il serait indispensable de réunir sous une même l'Isère' administration ces deux établissemens autrefois dépendans du même monastère. On fond à SaintHugon six ou sept mois tous les deux ans, ce qui produit année moyenne 16320 myriagr. de gueuse que l'on vend toute en nature ; le minerai se tire d'Allevard, Département de l'Isère : le bois ne manque pas dans le voisinage. Dans cette même Commune et dans celles limitrophes de la Rochette etde Presle , on compte 8 martinets et plusieurs ateliers secondaires, où l'on façonne une grande partie du fer fabriqué dans le Département en instrumens aratoires et
ustensiles de cuisine. La disette de bois commence à se faire sentir dans ce canton. On trouve encore dans les montagnes des Beauges , qui font partie du même arrondissement, le martinet du Chatelard et les usines de Bellevaux et d'Aillolis, qui ont des bois en abondance : on fond trois à quatre mois de suite en deux ans à Aillons, et en trois àBellevaux. Ces deux établissemens produisent année commune 1300o myriagr. de gueuse, qu'ils convertissent ro izeine 37.