Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 145]

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Combustibles. 1

PEOCDDDS EMPLOYDS EN ANGLETERRE

par où l'on peut regarder pour connaître à quel point en est l'opération. Les_pucldlingfilmaces sont chauffées avec de la houille en nature. On choisit Polir cet effet

celle de seconde qualité, dont l'emploi à cet usage laisse la faculté de réserver celle d'une qualité supérieure pour la préparation du coaks.

Charge du fourneau.

Après avoir garni de sable le sol du four-

neau, on le charge en y plaçant près de l'autel 3oo livres define inetal en morceaux plus ou moins volumineux. On ferme alors la porte aussi hermétiquement qu e possible, en margeanttous , et bouchant même les bords avec de

le petit trou du milieu. On jette de la houille sur la grille, et on entretient le feu, en laissant ouverte la porte antérieure de la chauffe, et Fusion du Métal.

fermant à moitié le registre de la cheminée. Au bout d'une demi-heure environ, lorsque la fonte est devenue d'un rouge blanc , on. donne un coup de feu plus fort en continuant à alimenter la grille, fermant hermétiquement la porte de la chauffe, et ouvrant en entier le registre de la cheminée. Ce coup de feu a pour objet d'opérer la fusion du métal qui en effet se ramollit aussitôt et commence à couler. On observe ordinairement, à cette époque de l'opération, que les parties fondues bouillonnent pendant quelques mstans. Au bout de moins d'un quart-d'heure,

la fusion étant presque entièrement achevée, l'ouvrier ouvre la petite porte du foarneau , et y introduit un ringard, avec lequel il casse les morceaux qui existent encore, et les rapproche

du foyer pour accélérer leur liquéfaction. En Brassage

du bain.

effet, après quelques minutes, tout est ordinailrement fondu. Alors l'ouvrier se servant alter

rouR LE TRAITEMENT DU PER j etc.

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nativement de ringards et de rlibles , et les

agitant continuellement dans le bain du métal, le brasse fortement, de manière à ,renouveler sans cesse lés points de contact avec 'laflamme qui désoxyde successivement les molécules métalliques qui sont séchées par elle. En perdant ce principe étranger,le fer perd également sa fusibilité, aussi les parties revivifiées reprennent-

elles aussitôt l'état solide ? et au bout d'une demi-heure de brassage, la substance présente , et renferl'aspect d'une pâte à Formation mant une multitude de petits grains. Pendant des scories. jette quelquela durée de ce travail, l'ouvrier fois un peu de sable sur la partie du bain qu'il est occupé à brasser , afin de faciliter la formation des scories, qui, à mesure qu'elles viennent, surnagent le bain métallique, sont poussées dans

le bassin destiné à les recevoir, ou l'on a soin d'entretenir leur liquidité avec des morceaux de houille enflammée, et duquel on les fait écouler de Lems à autre en del?ouchant un trou destiné à cet usage. Dans le Stalforshire on a l'habitude de jeter aussi à plusieurs reprises de l'eau sur le bain pendant la durée du brassage. Je n'ai point vu mettre cette pratique en. usage dans le Giamorgau. La porte ou les portes de la chauffe, et le registre de la cheminée, servent à l'ouvrier de régulateurs pour augmenter ou diminuer la force de la chaleur ou l'effet de la flamme. Quelquefois il referme toutes les ouvertures du fourneau pour donner encore des coups de feu plus violens , mais qui ne sont jamais qu'instantanés, et il continue presque sans aucune interruption à brasser avec force, pour renouveler.