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PP.00ÉDS EIVIPLOYS EN ANGLETERItli
de cette méthode pour cette seule opération, produirait un fer qui ( vu l'extrême chaleur a laquelle il est élevé dans les fourneaux à réverbère ) serait peut - être encore mieux
affiné que celui que nous pouvons obtenir dans nos foyers de forge, souffrirait moins de déchet , et reviendrait à beaucoup meilleur marché ; en même - terns qu'elle aurait pour
résultat immédiat d'épargner à-peu-près le tiers du charbon de bois employé pour le traitement du fer (1). Ainsi, la fonte qU'on
obtiendrait en alimentant des hauts fourneaux
avec du coaks de bonne qualité , serait au
moins aussi bonne pour couler des canons et tons les objets de moulerie que celle obtenue au charbon de bois. Des usines établies sous ce seul point de vue, pourraient, dans beaucoup de parties de la Frauce , donner à leurs propriétaires un bénéfice considérable et assuré, et il pourrait même devenir avantageux de convertir en fer forgé une partie des fontes qu'elles
fourniraient. Un grand nombre d'ateliers ont besoin de fers d'une qualité médiocre et en
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(i) Les propriétaires des belles usines de Dilling et BetJing , situées dans le département de la Moselle, ont fait à cet égard depuis deux ans une suite d'expériences en grand qui leur ont donné pour résultat un fer d'excellente qualité. Ils ont seulement éprouvé dans les premières opérations un déchet considérable suite inévitable des premières tentatives sur des procédés nouveaux. Leurs connaissances et leur activité ne laissent pas de doutes sur le succès d'une entreprise aussi importante, et pour laquelle il vient de leur être accordé un brevet d'importation.
POUR. LE TAITE.11E*T DU FER, etc.
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emploie tous les jours , qui, quoique fabriqués au charbon de bois est d'une qualité souvent inférieure à celle de celui qu'on pour-
rait obtenir avec de là houille. D'ailleurs
,
rien ne dit qu'il ne soit pas possible d'acquérir sur ce point de nouvelles idées qui nous met-
tent à même de faire mieux qu'on n'a fait jusqu'ici , soit en perfectionnant la carboni-
sation , soit , et plutôt encore , en trouvant les
moyens de détruire ou neutraliser les principes nuisibles que contient la houille. Ce but est le premier de ceux auxquels devra s'attacher l'homme éclairé qui voudra consacrer ses travaux au perfectionnement d'une branche d'industrie aussi importante et aussi généralement utile.
Mais avant d'en venir à ce point, il faut
nous approprier ce qui est fait. Il faut enlever à nos rivaux, ou au moins partager avec eux l'avantage immense que leur présentent des procédés simples et peu dispendieux. Il faut donner une nouvelle vie à l'exploitation des alombreuses houillères que renferme le sol de la France, en offrant à leurs produits un nouveau débouché aussi assuré qu'étendu. Il faut enfin cesser d'épuiser nos forêts pour une filbrication dont nous pouvons facilement, au moyen de la houille , obtenir avec économie, et considérablement étendre les résultats. IL ne peut plus y avoir de doute à cet égard : les faits parlent, et parlent plus victorieusement que ne pourraient le faire les argumens fondés sur la plus saine théorie. Une nouvelle source de richesses s'offre au spéculateur habile et