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SUR UN CABOIIATE
,
etc.
entre le hraunspath ( chaux Carbonatée manganesifère ) et le manganèse de Kapnick ; ces deux minéraux se trouvent dans le même filon, ils y sont avec de la chaux carbonatée pure. Or, on sait que le braunspath n'est que cette subs-
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TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE
tance combinée avec du manganèse ; de plus, grande ressemblance avec le minéral de Kap-
D'ASTRONOMIE- PHYSIQUE.
nick. , dont nous parlons, est si grande , qu'on
PAR J. B. BIOT,
de penser que ce minéral n'était lui - même qu'une chaux carbonatée très-chargée de man-
Membre de l'Institut , etc. Ouvrage destina l'enseignement dazzs les Lycées et autres Ecoles nationales.
les a souvent confondus , et qu'on les confond encore l'un avec l'autre ; ainsi, il était naturel
ganèse. Quelques indices de formes cristallines, que des auteuys ont remarqués dans le manga-, nese rose (Mhzéralogie de Brochant) , paraissaient devoir confirmer cette opinion ; cependant, ni Larnpadius ,ni Ruprecht, ne font aucune mention de la chaux, dans leurs analyses (1). .
(i) M. le Lièvre ayant soumis à quelques essais chi/niques le minerai de manganèse rose compacte , qui accompagne l'espèce de tellure , connue sous le nom d'or de .Nae-yag n'y a pas trouvé un atome de chaux. Ce manganèse rose de Nagyag est accompagné de manganèse sulfuré , nouvellement reconnu comme tel par Kla-
proth. Ce sulfure est disséminé en petites parties dans le manganèse rose. Sa couleur est d'un gris de plomb foncé avec une légère teinte verdâtre ( comme dans l'étain sulfuré) : il prend promptement une couleur superficielle d'un noirâtre obscur (comme l'argent sulfuré): la poussière qu'on obtient, en le raclant, est verdâtre. Sa cassure est inégale, et montre très-distinctement des indices de lames dans plusieurs directions. Il se coupe fa.cilement,au couteau mais la partie qu'on détache s'égrenne (à-peu-près comme dans le cuivre sulfuré
ordinaire ) , et la surface d'où l'on vient de le détacher est lisse et luisante. Je n'ai pas encore ét.é à. même de déterrai-, ster lea autres caractères.
LE' but d'un Traité 'd'astronomie à l'usage
des Lycées
c'est-à-dire , .destiné à l'instruction de la généralité des citoyens, ne pouvait être de faire des astronomes , ni même d'ouvrir la carrière à ceux qui se proposent de le devenir un pareil ouvrage devait présenter, d'une manière simple et facile à saisir , les résultats des travaux des astronomes : ces résultats devaient y être disposés , et liés les uns aux autres , de manière que l'élève ,
partant des faits les plus à sa portée et les plus frappans , s'élevât graduellement jusqu'à la connaissance des grands phénomènes , et finalement jusqu'au résultat général qu'on en
a tiré. Cette tâche nous paraît avoir été trèslien remplie dans le Traité que uous annonçons..
L'auteur a exposé tous les principaux résultats que les astronomes et les mathémati-