Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 175]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

appendices. Elle est située vers l'extrémité ,de cette iiinnense plaine., qui comPrend la preS;. que totalité de la.Silésie , s'étend par le Brandebourg jusqu'à la mer Baltique, et fait partie de

la grande réÉ,Tion,basse qui traverse l'Europe de

l'Ouest à l'Est. Un peu au Nord de la .ville , le à s'élever -, ins ensiblem en 41

est vrai ; et encore à une distance de quelques &est- quel'ép-ilèrement ondulé , nolieues , tamment aux environs de la ville ; il y est dé-

couvert er_sansvégétatiron: Les _princrpales ex-

ploitations sont à un.e lieue vers le Sud : la fonderie eità deux lieties au Nord. Nature aLi

Dès que le terrain,' eommence à s'élever, le

calcaire paraît au jour et semble sortir de

dessous l'épaisse -couche deaiDle et d'autres terrains de transport.qui constituent, jusqu'à la

nier,,le sol dé, 4. raide pIaihêdIit 'nous

321 etc. bleuâtré appelée kurzemyska dans le pays , une b41J4E COUCItE DE GALÈNE

326 DU GISEMENT ET DE t9EXPDOITATION

Ve-

nons de parler. C'è cal-Caire OCCulper là principauté

d'Oppeln ; rforme cOrinrieinie bande qui tend depuis POderMSqu'en-PC4ogne,,-et dont la iiLe1à, toulargeur est 'de Sik .sépt lis jours en s'élevant yeïs,le Sud ;)-iii.Fir'bit paraître le terrain houill6r,:atiquel 'le *calcaire est superposé, -et le-"eiCdtiperextréMité Méridionale de la Silésie fdisqu?"atik montagnes. :La bande calcaire n'est pas partout à découvert ; elle est ordinairement recouverte d'un .peu de sable et

de terrain 'de transport ; ilt-eSVentre elle et ce terrain , près de la limite du terrain houiller, que se trouve la couche de galène , ou plutôt les couches appartenant à la 'formation de galène dont nous avons à parler. Ces couches sont, à 'partir de la surface et dans la contrée de Tarnowitz , du sable, une terre

marne ferrugineuse ou calcaire qui l'Orme le. toit de la conche de gaânie , la couche avec son mur , et enfin le calcaire qui forme le sol sur lequel le tout repose. Je vais rapporter ce que chacune de ces couches présente de plus remarquable. Le calcaire qui constitue le sol , et dont j'ai déjà indiqué la position et les limites , est d'un gris-bleuâtre , à cassure compacte et écailleuse, quelquefois un peu grenue, à grains très-fins il est stratifié ou divisé en couches horizontales , de un. à deux pouces d'épaisseur. Il contient un assez grand »Ombre de petites coquilles

bivalves. Il renferme, de distance en distance, des couches terreuses molles, formant une espèce de limon également bleuâtre ; il était recouvert d'une pareille couche dans les endroits de la mine où je l'ai observé. En suivant une

galerie , j'ai vu, dans mie de ces couches de limon , une bande noire d'environ trois pouces

çl'épaisseur et de quelques toises de long ti»:bitume endurci , presque friable , d'un beau noir, et à cassure concdide et brillante : peut-être toute la couche calcaire est-

elle imprégnée de bitume, auquel elle devrait sa couleur? Immédiatement au-dessus de ce sol calcaire,

oe lit

se touve une couche ayant quelques pieds d'é_ de la cou-

paisseur.; également calcaire, mais d'une toute autre nature ; elle n'est plus stratifiée ; elle est

imprégnée d'ocre de fer, qui lui donne une

couleur brun jaunâtre : elle contient de loin. en loin quelques petits grains de plomb. C'est là le mur ou lit de la couche métallifère.

Y2

che.