Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
382
WIETHODE POUR SÉCHER ET CHAUFFER
UN HAUT FOURNEAU , etc.
383
déjà servi et qu'on vcnitait ritFttre en feu, on commençait par remplir en entier le fourneau de charbon, qu'on allumait ensuite par lé bas : à mesure que le charbon baissait, on. en ajoutait de nouveau, et .à. rla septième charge (i) qu'on ajoutait ainsi, On commençait par mettre
Qn augmentant peu - à - peu le minerai, et
et même le devant de ta tirnpe en totalité ou en partie.
le premier ne pouvait pas bien se fondre , et qu'il s'écoulait deux fois plus de tems avant qu'on pût charger à pleines charges, que si le' fourneau eût été préalablement bien chauffé. Le travail allait encore plus mal et plus lentement, lorsqu'on avait à faire 'à' un fourneau dont les parois étaient nouvellement construites : non-seulement l'humidité était alror'sphis qui se, cOnsidérable , mais encore le
un peu de minerai. On cbritinuait à charger
Dans cette méthode, la combustion est beaucoup trop rapide et animée ; la rchaleur attaque trop brusquement lespierres de l'ouvrage , et même des parois., lorsque n'Ont pas servi ; elle les exfolie , les dégrade , et le fondage ne peut plus être ensuite que de cbureé- durée, à moins qù'e les pierres ne soient d'une qualité particulière , et le travail de, vient plus difficile à diriger. Dans la: méthode suédoise que nous allons décrire, le fourneau se sèche et se chatill d'une manière beaucoup plus graduée et plus uniforme; les Pierres de l'ouvrage et des parois sont moins-dégradées, et PoiriConsume bien moins& charbon. Ainsi nous avons cru rendre un vrai service aux maîtres de forge en la leur faisant cbrinaître, avec assez' de détail , pour. les, Mettre à ni ème de pouvoir l'exécuter dans leurs fourneaux : nous la proposons avec d'autant plus de confiance , que les maîtres de-fin:ge à qui ous- en ,aVons parlé, ont été frappés dé se g alYeelftges, et de- la."Tabilité de l'exécution. 'Cette méthode,rest indiquée coinnië`nriuvéUkdans le Tràité derr'eerro de Sivir)ede nborn
page ni delà: iraduction française, ,( Aies, rret Métiers
folio Are de:s. foig ; sect. 40.); maiS elle n'est rkire super-. ficieliemenré'f même imparfaitement décrite ; nous &mirons ici 'à-Peu-près telle se trouve dans PeXcellent Ouvrage ";siir 1 Construction'et: la conduite r.clewlirauts Fourneult.t..',`rpar M. Garney ecteur-général, des hauts fourneaux de la Suède: 'r..'r. (1) La charge de charbonr-'en.Shède , contient 158' mè'
tres cubes (5i
«
pieds cubes): il en faut environ 13'pour
rernprir-i'm 'fourneau de capacité ordinaire. Un parlfell fourPeau a en Suède '9,5 mètres (7.9 pi.) de liant; dc diamètre rau.rdeSsus des étalages, et 1,39 m. au gueulard.,
lorsque celui-ci était parvenu à la hauteur de la tuyère, on mettait les soufflets en mouvement ; mais alors les parois de l'ouvrage et de la chemi-
née étaient si peu chauds, sur-tout lorsque le fourneau était resté découvert entre deux fon-
dages , ou que le corps du fourneau était pénétré d'humidité , que lerminerai,qui descendait
trouvait sur les parois, et même dans lesinterstices entre les pierres, se fondait., il descendait. avec le premier minerai qu'on r avait rnis,' étlei tout ensemble se collait contre les parois dé l'ouvrage sous la forme d'une masse dreini' fondue , et l'on était continuellement o.bligé-
d'employer le .ringard pour le détacher».-11, arrivait de là que souvent -on n'obtenait er) de fonte, malgré la quantité de charbonr l'on consommait , et en outre on endomnarr geait l'ouvrage , quelquefois au. point ne pouvait plus faire qu'un mauvais fondargé`;,r et qu'on; était forcé de mettre hors beancoup' plutôt qu'on ne devait s'y -attendre. On voit par-la combien les commencemens d'un fondag,e exigent de précautions, et quel soin il faut mettre à chauffer convenablement les four-