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1VdTHOIDE POUR SCHER ET CHAUrPER
purgé de frasin et de poussier. Le charbon humide prend difficilement feu ; il ne donne pas une bonne chaleur, et est moins à même qu'un autre de produire le principal objet qu'on a en
vue, celui de sécher l'ouvrage et les parois du
fourneau. Le charbon, dans lequel il y a du
frasin , contient de la terre et de petites pierres, qui nuisent dans les coMmencemens du fondage : les fumerons qui s'y trouvent se consument
promptement, sans produire une bonne chaleur. Quant au poussier, il tend à étouffer le feu , ainsi il est avantageux qu'il n'y en ait pas
dans le charbon. Lorsqu'on remplit le fourneau, il faut tenir un compte des mesures de charbons qui y sont: entrées. Ce qui est nécessaire pour mettre en état de savoir le moment où le premier minerai
que l'on. met dans le fourneau , arrive à la
tuyère; et fait en outre connaître aux chargeurs la capacité du fourneau.
V. On se sert , pour allumer le charbon , d'une torche de bois de sapin, ou mieux encore, de charbons bien. embdisés , que l'on jette
sous la timpe , de manière à ce que les fumerons s'enflamment de suite, et communiquent le feu aux charbons qui remplissent l'ouvrage. Mais, afin qu'il ne se produise pas de suite un, grand embrâsement lequel, en excitant un
,T.TX ItAtIT rOURNEAU ,
etc.
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grandeur' convenable , qui repose sur Parêta supérieure de la dame, et qui s'appuie contre l'arête inférieure de la timpe : dès qu'elle est en
place, on la recouvre de sable, de manière à interdire à l'air toute entrée dans le fourneau. Cependant, si l'ouverture restait long-tems,
fermée, le feu pourrait s'éteindre ; il y est même très-disposé dans le commencement; et comme il est très-difficile à rallumer; lorsque les fumerons du, bas sont consumés, il faut être très-attentif à ce qui se passe dans le fourneau. Pour
entretenir convenablement le feu , l'on s'y prend à-peu-près de la manière usitée par les charboniers pour communiquer et graduer le
feu dans leurs fourneaux : on rouvre et referme
alternativement l'ouverture de la timpe , jusqu'à ce qu'on soit sûr que le feu ne peut plus s'éteindre : ce travail dure deux ou trois heures au plus. Pour le faire convenablement, il faut laisser une ouverture sur un des bords de la
plaque, mais non contre les pierres de côté ( celles au-dessus des cdtières), autrement le
courant d'airs froid les fendillerait : cette ouver-
ture se ferme à volonté avec une petite pierre sur laquelle on met du sable. On ferme encore mieux, en se servant d'une, plaque de fonte percée dans le milieu d'un trou., où l'on adapte un canon de pistolet, ou autre tuyau, ouvert
core froides ; il faut se tenir tout prêt à boucher
par ses deux extrémités, et dont on bouche et débouche à volonté l'extrémité extérieure avec un tampon de bois,: l'on produit et arrête ainsi le courant d'air, selon que l'on juge
Grandeur
à propos.
- Pour éviter les inconvénienS qui résultent du.
Cc Yolume 17.
fort courant d'air et une grande chaleur, manquerait pas de faire fendre les pierres enl'ouverture qui est entre la timpe et la dame. Cela se fait à l'aide d'une plaque de fonte, de
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