Journal des Mines (1804-05, volume 17) [Image 209]

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395 de toute fissure , crue les

METHODE POUR sÉcuEn ET CHAUFFER

UN HAUT FOURNEAU , etc.

en eexerçant une :pression latérale- Contre let retient des morceaux qui se seraient eqàrdétachés. Chaque Ibis, avant de mettre de konveau charbon, il faut retirer avec soin tous les-:petits-éclats de pierre qui pourraient être tôrribés-sUr la surface du remplissage lorsqu'il a baissér: il serait nuisible de laisser descen-

parois-sont exemptes , charbons sont secs et de bonne à.qualité trois charplus de deux n'en consume pas La consomges, en trois ou quatre semaines. dont la manière outre de mation- dépend en dame , est l'ouverture , entre la timpe et la ouverte. bouchée, et du teins illeon la laisse

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,pcfrois-

dre ces éclats plus loin. Il est vrai que lorsqu'on donne le vent, la chaleur devenant alors beaucoup plus forte, produit une dilatation générale, et que tout ce qui était ébranlé se détache et tombe ; mais alors l'inconvénient est moins grand : quelquefois le nombre des fragmens. est si considérable ,.dans ce moment,

qu'il remplit entièrement le creuset ; et l'on

est obligé de le déblayer, quelque tems après la mise des soufflets en mouvement. (d) Pendant tout le tems que l'on chauffe' le fourneau, la tuyère reste bouchée : s'il venait à se faire quelque crevasse dans le tampoh ou

le boucherait de suite avec un mélange de b(elaise et de sable bien péri, et ensuite, pour phis dé précaution , on jetterait du sable mouillé dessus. Lorsque les ouvertures de la tuyère et de la timpe sont bien fermées , et qu'il s'introduit de l'air dans le fourneau, c'est

une preuve que les parôis ne sont pas bien compactes Ou qu'elles unit crevassées ; mais il n'est Élus tems de porter remède à ce mal.

IX. On peut chauffer" ainsi un fourneau

pendant plusieurs semaines ; la chaleur des parois augmente continuellement , et l'on ne con s'Unie' presque pas de Charbon. Lorsque les

donnait ( eu Dans les anciens teins , On. mortier , au Suède ) le nom de fbndage de dans un four-

premier tondage que l'on faisait nouvellement consneau dont les parois étaient jours qu'un pareil fourtruites : les premiers une grande neau était en feu, il se fondait interstices, qui des quantité de mortier venant maçonnerie. Comsont entre les pierres de la actuelle de me , dans ce teins, où la méthode commenqait la fuchauffer etait inconnue , on ce pre; sion presque sans chauffage préalable nulet n'était mier tondage était très-pénible , quatre à cinq lement profitable ; il ne durait quefaut pour bieu semaines , et c'est le tems qu'il nouvellement sécher et Chauffer des parois mortier superflu construites, et pour fondre leaujourd'hui , l'exqui est dans les joints. Mais démontré , qu'en sépérience a complètement la manière chant et chauffant un fourneauil de n'y avait plus que nous venons de détailler entre un tondage fait de différence sensible parois anciendans de parois nouvelles et des excepté.s, nes (les deux ou trois premiers joursdurait aussi à cause du mortier qui se fond) : il long-tems et était tout aussi profitable. Cc