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446 Ouvriers, leur paie.
DES TRAVAUX EN USAGE
A LA FONDERIE DE PLOMB , etc.
On a par fourneau trois ouvriers, qui sont payés par poste, et reçoivent
nemens , à l'époque je me suis trouvé à la fonderie. J'ai été témoin de l'affinage suivant.
Le fondeur Le charrieur
Frais généyaux de la foute.
On a chargé le fourneau en plomb d'oeuvre. . 158 quint. On n'en a oxydé ( réduit en litharge) que. . . 143 (i) La houille consommée s'est montée à 247 me33,1 sures ou. .-
1,67 fr. 1,00 0,8o
L'aide ..
Tous les frais de fonte , y compris celle des Crasses, reviennent à 2,67 francs par quintal de, plomb d'oeuvre obtenu.
64,75 quint. Litharge à révivilier à cause du contenu 42,66 en argent. 34,75 Test Cendres de plomb (2), et première écume 9,50 2,25 Litharge très-impure. ..... ...-. Plomb dans lequel tout l'argent était concentré Litharge du commerce
Affinage.
On passe à l'affinage , non-seulement les plombs d'oeuvre obtenus des fontes dont nous
venons de parler , niais encore ceux qu'on
obtient de la revivification de certains produits des affinages même , tels que les test, les cires de de p/onzb (bleyasche). La quantité de tous ces divers plombs d'oeuvre s'élève de 20
à 22000 quintaux par an : leur contenu est
Fourneau.
d'environ une once d'argent par quintal. Le fourneau, d'affinage ne présente rien de particulier, sinon que pour favoriser le courant d'air, et accroître l'intensité de la chaleur, on fait sortir la flamme par une cheminée. La sole est faite avec des cendres de ,bois bien
battues : on en emploie de 15, à 18 mesures par affinage : ( la mesure 70 litres. ) Autrefois on faisait l'affinage avec du bois mais depuis très-peu de teins on a cherché à le faire avec la houille non carbonisée : ce travail n'avait presque consisté qu'en essais et tatou.-
Charge.
Les produits qu'on en a retirés consistaient en
ARTICLE II, -
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Autrefois'on affinait le plomb d'après la méthode an glaise,'C'etravail se faisait dans un four-
neau à réverbère; la sole était de tôle et rno"
(1) Le plOMb`d'ce°11,-ere Subit à Tarnowitz un double affi-
nage. Dans le premier on a simplement pour objet de concenirer_ l'argent dais une moindre quantité de plomb : on y passe ,i6o quintaux' d'cè livre ; .et on pousse la coupellation jusqu'à ce qu'il,y en it d i45 à i 5o (selon sa richesse en ou 15 quintaux resargent ) de réduits' en lithl:rge.; Lei tans sont retirésetirései'liés:pour un sËeond affinage qu'on ap-
pelle affinage riche : le contenu moyen de plomb d'oeuvre qu'on y passe, n'est ,pas de deux marcs-par quintal: on en met également.i6o quintaux dans le fourneau, et on pousse l'affinage ,jusqu'à l coruscation : on a alors au fond du fo.nr-, neau ou gâteWn d'aigeiiPdlenViron 21 3oo marcs d'argent : ce métal n'est) pas-; encore 'entièremént pur ; il contient d'alliage ou :impureté.. (2) Par cendres de plomb on désigne ici les cendres qui
sont dans un état pulvérulentau milieu de la sole du fourreau 5 elles contienuen.t beaucoup de particules métalliques.
Affinage à