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EXAMEN CHIMIQUE , a pesé 45 grains, et a été complé-.
peu tement ttiré par le barreau aimanté. g. La dissolution ammoniacale, qui était d'un bleu foncé , a été sursaturée par l'acide sulfurique , mise en digestion sur le bain de sable , et le cuivre en a été précipité par le zinc. Le cuivre métallique ainsi obtenu: a pesé 82 grains.
Dans l'analyse que je viens de rapporter, je n'avais aperçu aucun indice d'antimoine. Mais comme on pouvait craindre que s'il y en avait réellement eu dans le minerai essayé , il ne se fût volatilisé avec l'arsenic , dans le grillage qui avait été fait avec le charbon -, on a pris de nouveau ioo grains de minerai, on les a grillés sans charbon , et puis on les a dissous dans l'acide muriatique : pendant que la dissolution était en digestion on y a ajouté, goutte à goutte , de l'acide nitrique. La dissolution, après avoir .été filtrée , était verte ; elle a été concentrée par, l'évaporation, puis fortement sursaturée de potasse caustique ; on l'a faite bouillir , et ensuite, après l'av4ir convenablement étendue d'eau , on l'a filtrée ; après cela on l'a neutralisée avec de l'acide sulfurique on y a ajouté du carbonate de potasse, et à peine a-t-elle pris un aspect un peu trouble.
Pour savoir maintenant jusqu'à quel point on pourrait déterminer le rapport du soufre à l'arsenic, on a pris de nouveau 200 grains de minerai bien pulvérisé, 'on y a ajouté lao de
DU FAHLERZ; etc:' .3t poudre de charbon, et on a soumis le mélange à la sublimation. Le gaz qui sortit, et qui fut accompagné de quelques gouttelettes fluides, répandait une odeur très-désagréable. La partie du sublimé, qui était dan S le col de la cornue, avait l'aspect d'unè Masse coulée , opaque, d'un rouge brunâtre foncé, ayant un peu d'éclat métallique : mais sur la voûte de la cornue, on avait une croûte cristalline d'un bel éclat métallique : c'était de l'arsenic pur. Le poids du sublimé était de 35 grains ; on le pulvérisa, on le lava avec une faible lessive alcaline, et on le chauffa doucement. La lessive prit un aspect trouble et une couleur brune ; elle laissa l'ar-
senic métallique-, sous forme d'une poudre noire qui pesait 23 grains. La lessive ayant été. tenue en repos, se clarifia et déposa une
espèce de vase brune qui consistait également en arsenic, et pesait .1. grain. Cette vase ayant
été séparée par le filtre , la liqueur alcaline était parfaitement limpide : qu'on y
versa en précipita le soufre sous forme de flocons d'un jaune d'oeuf. Cette couleur du soufre précipité , et l'aspect incolore de la lessive, indiquaient que le soufre qui avait été -enlevé au sublimé n'était pas pur, et qu'il contenait encore de l'arsenic. Vu la difficulté d'obtenir d'une manière plus exacte le rapport du soufre à l'arsenic , je vais, en attendant, supposer ce contenu de ip pour 100 : je crois que cette estimation est celle qui approche le plus du contenu réel. Comme le déchet en poids doit être principalement attribué à l'arsenic qui s'est évapOré pendant le grillage , nous pouvons admettre _