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SUR LES HOUILLàRES viron 3000 mètres de long, 1200 de large, et d'une épaisseur de plus de 460 , et l'On aura
D'AN`ZI
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une idée du terrain , ou
système de couches
dans lequel sont toutes les exploitations d'Anzin ( deux exceptées ). C'est sur ce système que sont faites les deux coupes verticales représen-
tées sur la pl. IX (1). Nous ne parlons dans ce Mémoire des couches que telles qu'elles sont dans l'étendue que nous venons d'indiquer car il est possible qu'elles fassent, encore au-
delà, un grand nombre de plis semblables
à
peux ;que nous venons d'indiquer-,- et:qu'une même couche présente plusieurs plats et plusieurs droits : j'ai même quelques raisons de
croire que ce que l'on exploite à la mine dite
du Marais; sous le nom de plats sont de (1) Les coupes de la pl. «IX- sont faites en partie d'après les plans appartenant à la direction des houillères d'An. zin , en partie d'après ce que j'ai vu moi-même ; ainsi ils
représentent ce terrain houiller tel qu'il est réellement : la partie ponctuée des couches n'ayant pas encore été reconnue par les exploitations actuelles, a été conclue par induction.
La fg. s représente une coupe verticale du grand système de couches , au milieu de sa longueur et suivant une ligne qui fait un angle de 8o0 avec la direction générale des couches, et un angle de 23Q avec le méridien du lieu. La /%. 2, est une coupe sur le même système, mais faisant un angle
de 46 avec la direction. Ces deux coupes sont peu éloignées ; le puits du Chaudfour est à 35o mètres à l'Est, déclinant de 205 vers le Sud , du puits de la Barrière : de
sorte qu'elles se joignent presque dans leur extrémité méridionale. La galerie indiquée sur cette dernière figure , n'est pas exactement en ligne droite, de sorte que cette figure est moins une coupe , qu'une projection sur un plan vertical passant par les puits du Mouton noir, du Chaudfour et du
Beau-Jardin, qui sont sur la même ligne.
, etc.
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seconds plats , qui se sont faits à l'extrémité inférieure des droits du Nord des couches C et D. Ces plis si singuliers que présentent les couches d'Anzin , ne sauraient être un effet de la formation primitive : c'est un des premiers principes de la géognosie que, lorsque deux grandes couches sont dans leur position primordiale, celle qui recouvre l'autre , et qui par conséquent forme son toit, est de formation plus nouvelle, tandis que la couche qui en est le mur est plus ancienne. Ce principe incontestable en général, devient encore plus évident, lorsqu'il s'agit de couches de formation mécanique, comme le grès de houillères,
qui ne peuvent s'être déposées que sur un plan peu incliné. Or, à Anzin, une couche de grès qui l'orme , par exemple, le toit d'une couche de houille dans Le droit, devient le mur de la même conche dans le plat, ainsi qu'on
le voit , pl. IX. De plus, à catie des nombreuses sinuo-
sités que font ces couches , il serait peut-être impossible de trouver une position dans laquelle on pût les supposer placées , pour que la même couche de grès ou d'argile formât le toit d'une couche de houille, sans se trouver à son mur
en quelque point. Ainsi, ce ne peut être qu'une cause
mécanique, ayant agi sur ces couches depuis leur foiniation
primitive , qui a pu leur donner la forme qu'elles ont actuellement: un simple changement dans la position du terrain houiller, pris dans son ensemble, ne saurait rendre raison des phénotnènes que présente cette forme. Mais quelle .sera donc la cause mécanique qui aura ainsi contourné et plissé ces immenses couches depuis leur formation , et vraisemblablement très-peu de tems après ? Lorsque je coi/sidère la grandeur des couches et.cle leurs plis , la nature des substances qui les composent , l'obliquité de l'inclinaison
des plats à l'égard de la direction des droits, etc. je ne
trouve plus que les diverses hypothèses, faites à ce sujet par plusieurs naturalistes (1) , expliquent ce phénomène d'une.
(1) Voyez Journal des IVIines , No. 54, l'hypothèse ingénieuse, et certainement applicable à divers plissemens de
couche, faite à ce sujet par M. Gillet de Laumont Conseiller des Mines.