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SUR LES ItOUILLERES terreuses : quelquefois la quantité de ces ma,-, lières augmente, même dans des parties non renflées, au point de détériorer le charbon et de le rendre inexploitable ce qui au reste est assez rare. La houille ne paraît d'ailleurs c mtenir .aucune substance hétérogène ; on trouve seulement, en quelques endroits, des lames de pyrites extrêmement -minces , interposées entre les feuillets, ou revêtant les parois des fissures elle doit être, en outre assez souvent imprégnée de pyrite ( sulfure de fer ) en parties imperceptibles : ce qui donne naissance au gaz inflammable qui s'en dégage quelquefois. Au reste, ce dégagement, ainsi que les accidens qui en sont la suite , sont rares ; il n'y a guère qu'une mine ( celle du Mouton noir ) qui y soit sujette. La houille d'Anzin est beaucoup moins portée que d'autres à s'échauffer et à s'enflammer spontanément. Structure. La structure des couches ne présente rien de particulier : à Anzin, comme ailleurs, les feuillets sont parallèles aux salbandes. Quant aux autres fissures , qui traversent le corps des couches, elles ne m'ont présenté rien de bien constant dans leur direction le plus grand nombre m'a cependant paru perpendiculaire au plan de la couche ; ce qui donne la forme rhomboïdale à beaucoup de fragmens ; mais la majeure partie de ceux que j'ai observés n'avaient aucune forme déterminée. Quelques couches sont en outre divisées en couches plus minces appelées sillons , qui sont le pluS souvent séparées les unes des autres par des veines terreuses plus ou moins 14°
D 'ANZIN
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ipaisses. Les ouvriers font beaucoup d'at-
tention à cette division des couches ; ils prétendent que le nombre des sillons est toujours le même dans toute l'étendue d'une couche, et qu'il leur sert à reconnaître l'identité d'une
couche à de grandes distances, et dans des mines différentes. Mais je doute qu'il en soit réellement ainsi : j'ai vu de ces veines terreuses qui séparent les sillons avoir deux décimètres en quelques endroits , et n'avoir plus que quelques millimètres un peu audelà ; il me paraît bien vraisemblable qu'à quelques mètres plus avant, la veine terreuse aurait disparu , et que les deux sillons se
seraient confondus en un seul, ou que du moins les apparences auraient porté à le croire. Dans les crochets, les couches sont souvent
brouillées, pour me servir de l'expression des ouvriers ; les feuillets de houille sont brisés et entremêlés de terre : la couche y éprouve
quelques interruptions, la roche du toit, ou du mur, s'interpose entre ses parties; cependant
j'ai vu des crochets dans lesquels la couche n'éprouvait eucune variation dans sa puissance;
tous les feuillets étaient sans brisure, et parfaitement parallèles à la courbure des salbandes : tel était le crochet de la couche D à la mine du Verger.
Quelquefois les veines terreuses, qui sont intercalées dans les couches de houille , con-
tiennent une si grande quantité d'oxyde de vrai irninerai de fer, qu'elles deviennent ee métal ; elles forment alors dans la couche des noyaux fort durs, qui paraissent souvent