Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 105]

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ANALICSI qifon reconnaît distinctement pour être des

rhombes : on voit entre eux de très-petits cristaux, ou plutôt des grains, de quartz ; ils sont disséminés dans la masse ; tous ces cristaux paraissent agglutinés par un ciment. Les cristaux les plus grands ont peu d'éclat et ne sont que très peu translucides. Le minerai se pulvérise aisément dans un mortier de porcelaine ; sa poussière est d'un jaune pâle tirant faible,. ment au brun. La pesanteur spécifique d'un fragment composé des plus gros cristaux, a été de 3,33 (i) cc.

2. Essais préliminaires. cc Premier essai, On a mis un fragment, non

pulvérisé, dans de l'acide muriatique médiocrement concentré; la dissolution s'est opérée et a été acçoinpagnée d'une faible effervescence.

La liqueur était d'un jaune brunâtre chauffée jusqu'à l'ébullition , elle devint plus brune. Il ne resta qu'un résidu insignifiant ».

«ç Second essai. Un autre fragment mis dans de l'acide nitrique in.,édiocrement concentré fut dissous avec une légère effervescence, il se dégagea, du gaz nitreux, et la dissolution fut d'un rouge brunâtre fondé L'auteur, par dix-neuf essais, dont il donna les détails, s'est assuré que ce minéral ne con-

tenait point de silice, de plomb de baryte, de strontiane , de cuivre., de nikel, de cobalt,

(I) Le signalement de cette substance , joint au résultat de l'analyse , ne laisse aucun doute sur sa nature : c'est de lg mine de fer s_pathique.

1D'IIN CARBONATE DE PER CRISTALLISÉ 201

d'arsenic, de manganèse , d'alumine, d'acides arsenique , phosphorique, sulfurique , chromi-

que, du molybdène, du wolfrahm , du tellure, de l'étain et de l'or. Nous n'allons rapporter ici que les essais relatifs au manganèse.

cc Pour me convaincre de la présence du man-

ganèse, que j'avais quelques raisons de soupçonner dans le minéral, je fis les essais suivans cc Onzième essai. Cent grains du minéral pul-

vérisé furent mis dans une dissolution contenant 3oo grains de carbonate de potasse : on fit évaporer jusqu'à siccité, et on tint le résidu rouge et en fusion pendant une demi - heure. Lorsqu'il commença à se refroidir, sa surface prit une couleur verte qui passa ensuite au violet; ( le creuset était teint de même couleur ) ; en le pulvérisa ; sa poudre était grise : on versa

dessus de l'eau distillée ; la liqueur prit une

couleur d'un vert pâle à peine sensible ; la plus grande partie du minéral qui resta au fond était d'un brun rougeâtre. La liqueur changea trèspromptement de couleur ;et devint d'un jaune

brunâtre pâle. On en filtra un peu, qui parut presque incolore ; on le satura avec de l'acide nitrique, et il n'y eut pas le moindre précipité ; du sulfure hydrogéné d'ammoniaque que l'on ajouta ne produisit qu'un précipité blanc jaunâtre qui n'annonçait rien de métallique k,

versa une petite goutte d'une dissolution de muriate de manganèse , et la couleur devint de suite d'un rouge de chair. Le résidu brun jaunâtre qui était resté in dissous, fut mis dans

l'acide muriatique et chauffé ; la dissolution prit-line couleur Saune foncé , et il parut se