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ESSAIS
u. B. LE MOLY.BpiNE...
ment du molybdène par les acides, les sulfuree alcalins, les dissolutions métalliques, etc.
que le fluide fût diminué de moitié. Après que
VII. Essais sur l'oxyde bleu de manganèse.
il en fut de même lorsqu'on répéta ce procédé pour la seconde fois. On voit que l'oxyde qui se forma dans cet essai se comporta différemment de celui obtenu dans l'essai précédent ( 22), où
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Vingt-troisième essai. On a mis cinquante grains de molybdène métallique .pulvérisé dans.,
un creuset dé porcelaine, que l'on a placé sur
le feu en Pinclinant; on a chauffé jusqu'à ce que la surface ait pris une couleur bleue. A la pre-
mière chaleur , la poudre est devenue d'un jaune brunâtre qui a bientôt passé au brun de Cuivre : cette dernière couleur a subsisté pendant quelqu es minutes , jusqu'à ce que le creuset ait pris un degré de chaleur plus élevé. Le métal
brûla dans un endroit où le creuset commençait à peine à être d'un rouge obscur. Je retirai sur-le-champ le creuset et le tins pendant un quart-d'heure exposé à une chaleur médiocre en , remuant continuellement la poudre, la couleur
brune passa entièrement au bleu grisâtre, rassemblée et pesée avec soin, la matière avait augmenté de cinq grains, c'est-à-dire, d'un On versa dessus une once d'eu, et on agita pendant quelques minutes il n'y eut qu'une très-petite portion de matière de dissoute. Le mélange fut tenu pendant deux heures à une chaleur de trente degrés, la dissolution prit une couleur bleue de sa.phir foncée, sa saveur était amère et métallique. On décanta ,. et on versa sur le résidu une nouvelle quantité d'eau ; en opérant comme précédemment , on dixième.
obtint .1.rie dissolution d'un bleu très-pâle. On fit
bouillir le résidu avec deux onces d'eau distil-
lée dans une tasse de porcelaine, jusqu'à ce-
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la partie pulvérulente se fut déposée, on eut une dissolution d'un beau bleu de saphir foncé :
l'acide bleu obtenu par la calcination du molybdène métallique, se dissolvait entièrement dans l'eau. 11 paraît qu'ici l'oxyde bleu avait laénétré le reste de la masse 'et empêché que tout ne fût oxydé jusqu'à ce point, et que parlà il était devenu lui-même moins soluble. Le résidu séché pesait- vingt grains, et était d'un gris foncé tirant sur le brun ce qui me lit croire que ce n'était qu'un mélange d'oxyde brun et de métal. Je le remis dans la tasse, et je le grillai avec précaution : effectivement, dès
qu'on commença à chauffer, sa couleur passa
au brun tirant sur le bleu, et peu à peu prit
entièrement cette dernière teinte. Après l'avoir fait bouillir .à trois reprises différentes, avec deux onces d'eau, etl'avoir fait évaporerjusqu'à moitié ,il donne une dissolution bleue. Le résidu qui resta pesait encore quinze grains, et était d'un brun de cuivre tirant sur le bleu. Je le mis pour le moment de côté, et j'entrepris un essai sur une plus grande quantité de métal, afin de 'trouver un moyen plus prompt d'obtenir l'oxyde bleu.
Vingt-quatrième essai. On réduisit en poudre'aussi fine que possible deux-cents grains de -molybdène métallique, et on les traita comme
dans l'essai précédent. Il se forma un oxyde
-brun de cuivre , qui devint bleu en continuant