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D'UN EAROM±TRE PORTATIF
£0NSTRtXCTIOTUSAG E pour soutenir la colonne d'air dans un lierne 334
(5. 10). Reste donc à parler des deux correcdu mercure et de l'air. Corrections à faire pour la dilatation et la condensation du mercure.
S. 16. Une des règles les plus nécessaires pour
la mesure des hauteurs par le moyen du baro, mètre , ce serait de connaître exactement la quantité de la condensation et de la dilatation du mercure dans les différentes températures. C'est dans cette vue que plusieurs savans s'en sont occupés. M. Deluc plaça, pour cela, plusieurs baromètres et plusieurs thermomètres dans un cabinet : quand les thermomètres furent d'accord, il marqua le point où ils se tenaient et la hauteur des baromètres : il échauffa ensuite le cabinet jusqu'au plus haut degré de chaleur qu'il put produire : alors il observa de nouveau les thermomètres et les baromètres son résultat fut que la hauteur des baromètres
I,eS effets de ces causes étrangères, dont les prin-
cipales sont, 10. la variation ordinaire des baroe nie tres ; 2°. le changement de niveau du mercure dans le réservoir ; 30 la dilatation et la condensation du mercure ; 4°. la dilatation et la condensation de l'air. Voilà donc, au moins, quatre corrections à faire sur les observations immédiates (1). S. 15. Quand les observations n'ont pas été, simultanées , et que les baroinètres sédentaires ont varié entre les observations, il faut y avoir égard. Alors, si les sédentaires ont monté, on
dans le réservoir, je l'ai déjà expliqué ci-devant (i) Il y a quelquefois d'autres corrections à faire ; par exemple, si un des baromètres était plus fort quel'autre, il faudrait y avoir égard ; de même si la station était plus haute du plus basse que l'objet que l'on voudrait comparer, comme si pour avoir la hauteur d'une montagne , au-dessus du lac de Genève , on voulait se servir d'une observation faite audessus de la ville , il faudrait ajouter au résultat la hauteur de la station au-dessus du lac.
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tions à faire pourla dilatation et la condensation
endroit. La colonne d'air change aussi de poidS pour une même longueur. Cela dépend de plusieurs causes qui influent sur ces deux colonnes , indépendamment de la différence de la hauteur des lieux que l'on veut mesurer. Pour avoir cette vraie différence de hauteur, il faut donc commencer par éliminer
retranche la variation de la seconde observation , ou on l'ajoute à la première : on fait le contraire si les sédentaires ont descendu, c'està-dire, qu'on ajoute la variation à la seconde observation, ou on la retranche de la première. Quant au changement de niveau du mercure
etc.
.
augmentait de 6 lignes pour 8o degrés , au thermomètre de Réaumur.
Le résultat de M. Deluc prouve, à la vérité, que pendant tout le teins que durèrent ses ob£ervations , la hauteur des baromètres augmenta à raison de 6 lignes pour 8o degrés , mais
il ne prouve que cela ; et ce n'est pas assez, pour la pratique, quand le tems des observations est plus court ou plus long ; car la hauteur des baromètres augmenta-t- elle , chaque instant du tems que durèrent ses observations , à même proportion qu'elle se trouva à la fin.
C'est ce que ne dit pas son résultat : c'est cependant c2. qu'il devrait dire pour faire une