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CONSTRUCTION ET USAGE -niveau entre elles , sur - tout depuis Orgelet jusqu'à Cernans , au-dessus de Salins. 11 résulte de cet arrangement, que la totalité d-u Jura forme un amphithéâtre de 6o lieues de
longueur sur 12 à 14 de largeur, dont les degrés ( les chaînes de montagnes ) qui se surmontent, sur une ligne du N. O. au S. E. sont de niveau , chacun presque dans toute leur longueur.
70. Sur la chaîne de la séparation des eaux des deux mers ( onzième série ) , les sommités les plus élevées (excepté la Haute-Joux et l'Ai-
guillette) , sont aux environs de Dijon. Depuis ce point, en suivant la chaîne au S. O.,
les hautes sommités sont à peu près de niveau entre elles ; mais les autres sommités de cette chaîne s'abaissent au N. E. Dijon et Besançon sont de niveau entre eux, et les plus hautes sommités des environs de ces deux villes, séparées par une plaine de 14 à /5 lieues et par quelques monticules , sont aussi de niveau entre elles. La sommité dite Tasse/04 la plus haute près de Dijon, 3o6 toises au-dessus de la mer ; les roches de IVIontfau con , sommité Ta plus haute près de Besançon., 303 toises andessus de la mer. Les autres sommités au S. O. de Dijon et de Besançon, dans les deux chaînes
où se trouvent ces deux villes , sont aussi de niveau dans leurs autres points correspondons de chaque côté de la Saône, à 12. ou /3 lieues 'de distance , et sur une longueur de 20 lieues. 80. Si on remplissait toutes les vallées à la hauteur des sommités des montagnes qui les -
.bordent, depuis la mer jusqu'aux sommités des
Alpes, on formerait un .plan très-doucement inçliné.
43, incliné. Par exemple, en tirant une ligue droite, D'UN BAROMi,TRE PORTATIF , etc.
depuis le Havre jusqu'aux sommités les plus éle-
vées qui forment le groupe des montagnes du
Saint-Gothard, on couperait presqu'a angle droit les chaînes des montagnes intermédiaires, entre en passant à deux lieues Sud de
Paris' Langres et Dijon, à cinq lieues N. E. de Besançon, à deux lieues Nord de Neuchâtel, et près de Berne à l'Ouest. Cette ligne aurait 160 lieues communes de France anciennes en longueur, et on ne monterait en tout que 1750 toises , hauteur audessus de la mer du Gleterscherberg , qui est
la sommité la plus élevée de ces montagnes ; en sorte que si la pente était uniforme, on monterait un peu moins de onze toises par lieue ; mais comme cette pente totale ne serait pas uniforme, pour en avoir une idée plus juste, on peut diviser les 160 lieues en cinq distances inégales,
qui formeraient chacune une pente à peu près uniforme. 1'. Depuis le Havre jusqu'à la chaîne de la séparation des eaux des deux mers prise près de
Dijon, 95 lieues et 3oo toises d'élévation audessus de la mer, ce qui donnerait trois toises un pied quatre pouces-de pente par lieue. 2°. Depuis les sommités les plus élevées de la chaîne de la séparation des eaux au-dessus de Dijon, jusqu'à celles de la chaîne la plus basse du Jura, au-dessus de Besançon , 23 lieues et même élévation au-dessus de la mer aux deux endroits, ce qui ferait un trajet horizontal de o3 lieues. 3'. Depuis les plus hautes sommités , près de Besançon, jusqu'à celles de la plus haute chaîne M mn Volume 18.