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DES MINERAIS DE PLOMB.
PRÉPARATION MÉCANIQUE,
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Les cylindres-broyeurs (crushers) 11' ont généralement en Angleterre,qu' un trommel 'avec toile en fil de fer d'un seul
numéro, choisi selon la dimension maxima du grain que l'on veut produire; tout ce qui franchit le trommel est remonté aux cylindres par une roue élévatrice. La majeure partie des matières broyées est beaucoup plus finement écrasée que, ne, l'indiquerait l'ouverture des mailles, et f ensemble constitue un mélange fort mal classé de- grosseur. Les grands cylindres broient toujours à sec ; les petits reçoivent les produits fins incessamment arrosés par un filet d'eau. A Level Fawr, comme dans plusieurs ateliers du Cornwall, le minerai broyé tombe au-dessous du trommel dans une huche en planches ; un courant d'eau l'entraîne de la huche
dans une rigole qui aboutit à unesérie de canaux et boîtes de dépôt installés au dehors de la maison de broyage. Dans ces appareils s'opère sans dépense un classement de richesse et même de grosseur. Ils comprennent ici un premier canal (appelé improprement tye), une boîte (box) enfin un bassin (pu). La tête du canal est riche et, sauf quelques gros grains, assez fine ; la queue plus pauvre retient de la galène fine, et des grenailles de gangue ; la boîte ar, vête- les gros sables et le pit les sables, fins ; quant aux boues elles s'écoulent à l'atelier cV en, bas. Le trommel des grands cylindres est . à, mailles rec, tangulaires de la dimension dite 3, trous: et 4 trous par pouce (*). (*) Les toiles métalliques sont fabriquées en Angleterre d'après
deux modes de calibrage. Si l'intervalle libre entre deux fils est une fraction exacte du ponce, on dit que la toile est faite au demi, plus au quart etc., de pouce (hall' inch, quarter inch, etc., griddle); déduite de l'énoncé: ainsi généralement l'épaisseur du fil doit être une toile dénommée 5 trous, li trous, etc., par pouce (Three fioles, four fioles, etc., gritIclle) comprendra sur l'intervalle linéaire du
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On n'en emploie pas d'autre pour le broyaget-du nerai trié de la première qualité ; pour la seconde; au contraire; on place en outre un petit trommel à 6 trous sur le
parcours des matières broyées entraînées par l'eau; les grenailles vont alors tomber dans une caisse spéciale, tandis
que les produits fins, qui ont traversé les mailles, s'écoulent dans les appareils de dépôt énumérés ci-dessus. Les petits cylindres travaillent ici sans aucun trommel,: ni roue élévatrice; selon la marche on obtient des matières qui correspondraient à des toiles variant entre 6 et 12 trous. L'usage des cylindres est jugé si avantageux que l'en se propose d'en établir une troisième paire pour l'atelier d'en
bas et d'en substituer le travail à celui du bocard. Cette troisième paire existe à Frongoch.
Les cribles de Level Fawr sont conduits par une roue hydraulique et du genre dit machine jiggers ; le fond du crible est une feuille de cuivre perforée : on se sert de trois numéros, répondant à 3, 5 et 6 trous par pouce. Les cribles à 3 trous ne reçoivent que le menu de mine ; ceux à 5 trous sont essentiellement alimentés par des matières provenant du broyage aux grands cylindres, et ceux à 6 trous par les produits des petits cylindres ; d'ailleurs les criblages gros donnent des produits secondaires dont l'élaboration exige l'emploi des cribles de calibre inférieur.
Ici, comme sur la plupart des ateliers d'Angleterre, les matières livrées aux cribles sont très-mal classées de grosseur; en sorte qu'au point de vue technique, l'opération du criblage est des plus défectueuse ; sans en développer la critique, il est nécessaire d'en indiquer les résultats. On obtient dans la cuve, sous le crible, un dépôt abonpouce, 3, it trous, plus 3, 4,... épaisseurs de fil. Ici la toile de 3 et
4 trous représentes
h= 12 ouvertures rectangulaires dans le
quarré d'un pouce ( o,025) de côté, épaisseur des fils comprise. Cette observation s'applique aux cribles comme aux trommels.