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PRÉPARATION MÉCANIQUE
- tiendrait de la galène .A, la boîte n° li de la gangue D; les
boîtes .ri° 2 et n° 3 seraient-seules un ipeu moins nettement .remplies; .ainsi .au n° 2 on trouverait A, B et C, et au n° 5 B, C, D.
.Dans :cette hypothèse d'un classement de grosseur trèssoigné, la seule cause de perturbation inhérente au mode . de .travail et empêchant les 'matières de se répartir rigoureusement d'après la densité, sera la rencontre des grains de mature différente ; c'est pourquoi quelques grains riches descendront et quelques grains pauvres .monteront à la qua-
lité voisine. L'inconvénient pratique résultant de la rencontre des grains dans leurs moiivements 'n'est point parti:cuber .'au bucldle ; mais par suite de la grande puissance
- cFentraînement que l'appareil met en jeu, cet inconvénient
deviendrait capital si on voulait dépasser la limite' d'activitédest-à-dire si Von poussait le chargement de manière à couvrir, le plan incliné d'une couche de sables en mouvement; entre .ch.aque,oscillation du râble il y aurait débâcle du dépôt; tout effet tutile serait supprimé.
Supposons que l'on passe au buddle de la galène, en gros sable ou en grenailles. 'Si la :matière est bien classée de grosseur, on pourra la recueillir à peu près 'entièrement auxboîtes n° i et n° 2. Si elle est très-mal classée, les parties les plus mobiles, ,petits grains irréguliers pouvant rouler, petites lardelles susceptibles :de flotter, descendront . seules aux boîtes inférieures. Supposons qu'au lieu c.le galène on charge, tout en maintenant la même quantité d'eau, un sable :quartzeux; rien n'arrivera aux :boîtes n° 1 et n° la matière est mal classée, les dépôts 'recueillis aux :boîtes n° 5 et n° 4 ne le seront pas mieux. En résumé le buddle a été construit et fonctionne de manière que la différence de mobilité y résulte avant tout de la différence de densité. Les matières légères y sont toujours mobiles ; le fin léger est mobile par:suite de son faible vo-
DES MINERAIS DE PLOMB.
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lame; le gros à cause de sa forme et malgré son volume. La galène qui se trouve entraînée aux boîtes n° 5 et n° 4 sera soit très-fine, 'soit en grains avec boue pauvre adhérente, soit principalement engagée dans la gangue. En fait les matières traitées à :Erongoch sont des plus complexes comme nature et grosseur des grains, mais les explications précédentes permettront de comprendre l'état des dépôts recueillis aux quatre boîtes et les raisons des opérations qu'elles subissent aux appareils collaborateurs du Lisburne buddle. Ces appareils sont : les cribles à main à fond de ,cuivre S', les cribles,à main à sept trous .en fil de fer S, les cribles à bras à six trous V et à cinq trous Il; enfin le classeur à jet d'eau B. Examinons les divers traitements applicables aux quatre boîtes. Boite n.
La boîte Ir u constitue souvent du minerai marchand : par exemple quand on passe les 'têtes riches des canaux du
broyage. Dans le cas contraire le dépôt est assez riche pour être achevé sur un crible S'. La masse du fond de crible est marchande, les écumes et la .petite quantité retirée de la cuve repassent au buddle. 'Boite n.
2.
La boîte ri° 2 est traitée au crible S', toutes les fois que la précédente est bonne pour la vente. Dans le cas contraire elle repasse au buddle. Sur le crible S', la boîte n° 2 donnera : une écume pour le buddle : une écume de fond, blende marchande : un fond,
minerai de plomb marchand et un dépôt de cuve pour le buddle. Boîte n° 3.
La boîte n° 3 ne repasse au buddle que si les matières traitées sont riches. Presque toujours elle est envoyée au clas-