Annales des Mines (1866, série 6, volume 9) [Image 64]

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io3 cesser entièrement, sans crainte de nuire aux résultats du travail ; la seule précaution à prendre est de ne pas forcer la charge. Dans ce cas, en effet, les sables formant couche sur le plan, la mobilité relative des grains ne peut plus être en jeu, et la séparation des qualités n'est plus possible. La ,charge convenable et par suite l'activité de l'appareil dépendent de la nature et du grain des matières. La puissance d'entraînement résulte ici comme partout de la masse d'eau et de la pente du plan ; la pente étant fixe on est conduit à diminuer l'admission d'eau lorsqu'on passe des sables fins et pauvres et par suite à limiter le chargement en conséquence; au contraire les sables gros et riches permettent de forcer l'eau et la charge. Production. La quantité de matières passées par journée de io heures varie dans ces circonstances entre 4o et .15 DES MINERAIS DE PLOMB.

PRÉPARATION MÉCANIQUE

gnent à la montée la partie creuse de .leur voie, les râbles entrent en action. Le Lisburne buddle construit dans les 'conditions précédentes a coûté environ 20 liv. st. = 5oo fr. (*.). Consommations. - On peut admettre que la roue reçoit par minute 5oo ;litres d'eau ; ce qui donne, sur 1^',82 de diamètre, 546 kilogrammètres par .minute ; soit oc`,.12 pour la force nominale en chevaux. La majeure partie de l'eau motrice arrive sur le plan in-

cliné; lorsqu'on passe des sables un peu fins et qu'il est utile de modérer l'eau de lavage, on ouvre en conséquence la trappe du canal de dérivation. Si nous considérons les

5oo litres d'eau se déversant sur la tête du plan dont la longueur est de fm,676, et si nous admettons que la nappe ait sur le déversoir une épaisseur d'environ 6 millimètres, nous trouvons que l'eau s'y écoule avec une vitesse d'environ on',5o par seconde. Le personnel comprend quatre fortes filles; l'une se tient à la droite et en tête du plan et pousse à la pelle le tas de sables en traitement ; les trois autres vont sur les boîtes retirer selon le besoin les dépôts qui s'y rendent. Le travail du chargement étant le plus actif, les ouvrières s'y remplacent successivement; cependant il faut observer

que le tas à charger est sur le niveau même du plan ,et qu'il suffit de déplacer les matières sans les élever. Contrairement à ce qui a lieu dans les appareils à courant d'eau avec dépôt, le chargement peut être ralenti ou même

tonnes ; la moyenne sur l'atelier de Frongoch est de 25 tonnes. Quant aux poids recueillis dans les diverses boîtes je citerai seulement deux cas extrêmes.

1° Grenailles riches de 7 à 5 millimètres et au-dessous; têtes des canaux du broyage du minerai de première qualité; le travail conduit en expérience doit être considéré comme un maximum. 2° Sables pauvres et blendeux de 3 à 2 millimètres et audessous ; sables de la seconde caisse du classeur à eau. POIDS RECUEILLIS.

QUANTITÉS

.-

passées en 10 heures.

Botte n° 1

BOile n° 2.

Boites n° 3 et 4.

(*) Le premier appareil d'essai, ayant i5 râbles et donnant 24 coups par minute, avait coûté Bi liv. st. Io sh.=_-78755o. Fer et main-d'uvre des forgerons Bois et main-d'uvre des charpentiers..

sh. 18, 10 13, 00

31, 10

fr. 462,50 325,00 787,50

11 consommait 67 galons, soit environ Boo litres d'eau par minute.

tonnes.

tonnes.

tonnes.

40

12

4

tonnes. 24

20

2

17

Revenant à la production moyenne de 25 tonnes en io heures, voici comment s'établissent les :