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NOTE SUR. LA FABRICATION DES RAILS.
de la fabrication ;, de rplus l'examen minutieux de, chaque rail fait par l'agent réceptionnaire élimine les rails qui présentent des apparences de dessoudure. Cette. réception ainsi faite donne des résultats,. tout, à, fait illusoires; les apparences de dessouduresont la plupart du
temps trompeuses,: un fabricant intelligent peut même. rendre ce: défaut complètement invisible, dans certains cas.
Il n'y a qu'une seule manière de reconnaître pratiquement si un rail est soudé, c'est de l'essayer comme les fers puddlés ; casser une extrémité et examiner la cassure. A première: vue cette méthode paraît inadmissible ; rien n'est plus facile cependant. La rognure sortie la dernière. du laminoir doit avoir, comme nous l'avons vu plus haut,.. on',5o à o",6o de longueur; rien n'empêche, au lieu de la scier complétement à chaud, de ne donner qu'un léger coup de scie qui permette de la casser à la machine à dresser : le contrôleur examinera les cassures, poinçonnera les rails bien soudés, et sera sûr de sa réception,: Cette opération se fera à très-peu de frais:. sera.même lucrative pour l'usine, car elle supprimera les rebuts quel'incertitude des agents, est obligée de faire pour des motifs-spécieux et presque tous les -relevages faits sur les voies pendant les années de garantie. Il, faut. remarquer en effet que la cassure a lieu de cette manière juste à l'endroit où le rail est le moins soudé. Influence de la température sur la résistance au choc. -Tous ceux qui ont essayé beaucoup de rails au choc sont convaincus que les rails sont plus fragiles l'hiver que l'été : aussi sommes-nous étonné que dans les dernières, séances des ingénieurs: civils un membre (M. Love) ait dit: « Toutefois nous ferons remarquer que dans les épreuves « que l'on fait subir aux rails, nous ne pensons pas qu'il y «: ait lieu, ainsi que: le croit M. Gosshler, de tenir compte
(6. (rune différence de température de quelques degrés,
NOTE SUR LA FABRICATION DES RAILS.
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« puisque l'expérience directe a constaté que chauffé à une « température de 271°, le fer ne gagne. que les, 0,07 de sa. « résistance. » J'ignore dans quelles conditions cette expérience directe a eu lieu, mais j'ai fait moi-même un grand nombre d'expériences directes qui m'ont toutes conduit à un résultat différent.
Des rails essayés au mouton, l'été, furent essayés de nouveau, l'hiver, et je fis les corrections nécessaires pour tenir compte de la variation de résistance dans un même rail d'une
extrémité à l'autre et suivant la longueur du bout essayé, et j'appliquai aux résultats la formule ut' t')
d'où oc =
Dans les expériences dont le tableau n' 8 ludique une partie, chaque moitié de rail recevait le choc d'un mouton
de 5oo kilogrammes d'abord à une hauteur de chute de im,5o, puis à des hauteurs qui croissaient de orn,2 o jusqu'à la rupture: les rails essayés l'été étaient de nouveau essayés l'hiver; seulement la première fois les bouts essayés avaient
2-,5o de longueur et la seconde seulement im,5o : de là une différence sensible dans la résistance. Des expériences préliminaires ont été faites et ont montré que la barre de
i",5o n'avait que les 0,9 de la résistanee de la barre de 2m,50 ; la colonne indiquée correction ramène la résistance de la barre de 2m,5o à ce qu'elle aurait été pour une barre de im,5o.