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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
rection première, reçoit sur sa rive gauche un grand affluent, la Theiss , puis sur la rive droite un troisième grand affluent, la Save, et, après avoir servi de frontière
encore nous trouvons l'Enns , à la séparation des deux archiduchés d'Autriche; la Vienne, petite rivière que l'on ne mentionne ici que parce qu'elle traverse la capitale ;
à l'empire d'Autriche et à l'empire turc, franchit les Portes de fer et poursuit sa route vers la mer Noire en arrosant les Principautés. Ce bassin comprend un grand nombre de bassins secon-
puis, en omettant quelques cours d'eau peu importants, on
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arrive à la Leytha, rivière qui forme la frontière entre l'Autriche et la Hongrie; puis enfin le Raab, fleuve presque
entièrement hongrois. Entre la Leytha et le Raab, il faut
daires. Outre la haute et la basse Autriche, que nous avons déjà
mentionner le lac de Neusiedl dans les terres sans communication avec les fleuves voisins. De même,
indiquées, la Moravie s'y rattache par la March, rivière
entre le Raab et la Drave, un autre lac, beaucoup plus
qui se jette dans le Danube un peu au-dessus de Pressbourg ; en Hongrie, le Danube reçoit sur sa rive gauche le Waag et diverses rivières, telles que le Gran et l'Ipoly (*) , puis la Theiss ; un grand affluent de la Theiss, le Maros, y amène encore une partie des eaux de la Transylvanie; une autre
grand, le lac Balaton, présente une masse d'eau sans aucune issue. La Drave traverse la Karinthie ; elle et son affluent, la Mur, traversent la Styrie. La Save enfin arrose la Carniole,
partie des eaux de cette province se rend dans la Theiss vers le nord, par le Szamos, et le reste enfin va directement au Danube en suivant le cours de l'Aluta, affluent qui court du nord au sud et qui traverse la Valachie. La Bukowine est aussi tributaire du Danube par ses affluents moldaves, le Pruth et le Sereth. Sur la rive droite, le Danube reçoit à la frontière même de Bavière l'Inn, rivière issue du canton des Grisons en un point d'un col adossé au lac de Côme elle traverse le ter;
ritoire suisse dans la vallée de l'Engadine, entre en Autriche,
traverse le Tyrol, écorne la haute Bavière et revient toucher l'Autriche jusqu'à Passau, où elle tombe dans le Danube. Un peu plus bas, le Danube reçoit le Salzach, la rivière de Salzbourg et du Salz Kammergut ("). Plus bas (*) En allemand Eipel.
(") On appelle ainsi une contrée montagneuse que traverse la Traum et qui renferme des salines appartenant au domaine impérial. Les montagnes et les lacs qui s'y rencontrent lui ont valu le nom de Suisse autrichienne. C'est au centre de ce pays que se trouvent les célèbres bains d'Ischt.
la Croatie, et sert de frontière entre les confins militaires slavoniens et l'empire turc. En dehors de cet énorme bassin, on, doit signaler, comme
tributaires de la mer du Nord, d'une part, le Voralberg, qui touche au Rhin et au lac de Constance ; de l'autre, toute la Bohême, traversée par l'Elbe et son affluent la Moldau; plus à Test, la Silésie autrichienne, langue étroite sur le versant nord des Carpathes, fait partie du bassin de l'Oder; la Galicie et les provinces polonaises déversent leurs eaux
au nord par la Vistule dans la Baltique, au sud par le Dniester dans la mer Noire. Pour compléter ce résumé, il suffit d'ajouter les rivières tributaires de l'Adriatique. On ne trouve que de petits cours
d'eau pour l'étroite bande de terre qui forme la Dalmatie ; quelques rivières sans importance arrosent la presqu'île d'Istrie. Les seuls cours d'eau remarquables sont donc les rivières italiennes, l'Isonzo, le Tagliamento, la Piave, le Bacchiglione , l'Adige, enfin le Pô avec son affluent le Mincio,
frontière actuelle des possessions autrichiennes en Italie. A peu d'exceptions près, les grandes divisions de l'empire d'Autriche coïncident avec les bassins, et l'on en peut dresser le tableau sommaire de la façon suivante :