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CHEMINS :.DE 'TER IYE -L'AUTRICHE.
du couvent de Heiligen4(reuz , fait diverses sinuosités très-pittoresques dans un pays bien beisé,, et contourne le pied .de la plus haute montagne des environs ,: la Porte- de fer (Eiserne-Thor). Elle passe...à Bade 'dans unevalléelrêsétroite, l'Helenen-Thal, puis .se dirige clans la plaine mers Laxenbourg, et au _delà vers le Danube. !Bade est à 2,6
mètres de Vienne. lia station suivante.iest Vôslau, localité trèsremarquable par un bain d'eau légèrement ,minérale et thermale, .dont l'installation, des .plus séduisantes, attire chaque année un r grand nombre .de baigneurs. 'Au delà de Voslau, la montagne s'éloigne à droit, .et :le chemin entre
dans la grande plaine qui se prolonge jusqd-au delà .de Neustadt. Monge un canal à petite section,le :canal :Thérèse, ,et .passe .à peu de distance de parcs remarquables, par :une belle végétation. Avant d'arriver à. Neustadt, il rencontre
le polygone où les artilleurs autrichiens -en .garnison Neustadt font leurs exercices de tir, et nù se-fabriquent les fusées,; puis une ancienne colonie militaire-, Theresienfeld, fondée en 1765 sous le règne de Marie-Thérèse, et partagée maintenant en petites parcelles. est à partir de Neustadt, à A 91ilomètres de Vienne,,que la ligne d' 0Edenbourg se dirige vers la Hongrie, ewappuyant 'vers Fest; la ligne principale :se retourne au contraire vers l'ouest, et .va rejoindre les montagnes qu'on aperçoit depuis longtemps :à .l'horizon. La principale, le Schn.eeberg, a une
hauteur de plus :de 2.Ooo mètres. Le chernin en serre le pied aux stations de Neunkirchen et ide Tennitz. la ligne parvient enfin à: Gloggnit,z, :à 75 kilomètres de son peint& départ, etlà se termine le premier tronçon. Le ; tracé est à Vienne à la cote de 19ri"1;;.277;; à ,NetEstadt
atteint déjà :252",8 2 .; à Gloggnitz il est à 42 2"',57.. :Les pentes sont faibles entre Vienne et Neustadt ; la plus forte ne dépasse pas 3 millimètres 1/2. Ellessel'oidissent davantage entre Neustadt et Gloggnitz, sans dépasser nulle part
- 8 .millianètres.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
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La plaine que nous venons de .parcourir est :une .plaine d'alluvion, dont le sous-sol est tertiaire ; on y exploite en plusieurs endroits l'argile nécessaire à la fabrication des briques destinées à la construction des maisons de Vienne. Les revers des coteaux sont encore .tertiaires ; en y trouve la vigne, et au-dessus les forêts. En ,aTrière se trouve le .noyau jurassique de la _montagne., supportant :çà et là quelques masses crétacées.
Le premier tronçon est parcouru chaque. jour par un grand nombre de trains, et par un plus .grand nombre les dimanches et les jours de fêtes ; les trains de banlieue vont jusqu'à
Payerbach, première station du second tronçon, à la base des .fortes pentes -et .à l'entrée. de .la vallée de Reichenau.; certains trains de banlieue vont ainsi jusqu'à .Payerbach, d'autres jusqu'à Neustadt., les plus courts :s'arrêtent à VOslau. Enfin un train. .spécial à :.grande vitesse., entre Vienne et Neustadt , correspond avec les trains de Vienne à Trieste, qui sont forcés de s'arrêter dans cette première partie du voyage .à un trop grand nombre de stations. Deuxième tronçon. Le Semnzering,'Weeloggnitz à lifürznschtag (42 ;kilomètres).
Cette portion est, sans :contredit, la plus intéressante 4e toute la ligne, au point de vue pittoresque comme au point de vue des travaux et de l'histoire des chemins .de fer. Elle se décompose en deux parties, de difficultés très-inégales.: la montée et la descente. Enprofil, le chemin..de fer :passe cote de 879. mètres .dune cote. de 422 mètres.à,Gloggnitz forme le point culminant dans la station de :Semmering, qui
de la voie; :puis xe:descend à Marzuschlag à la cote de -.66-5 mètres. La ..distance .de Gloggnitz à Semmering est de 28.497 mètres" la station de Semmering est encore sur la face .nord de la montagne" mn souterrain de 5oo :mètres fait. aboutir la ligne sur le versant:styrien ; de là à Mürzu-