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CHEMINS DE FU DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L'Annuelle.
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épaisses de terrains tertiaires, que nous allons,avdir lçecca, slot' d'examiner tout à l'heure avec quelques détails. Quatrième tronçon.
Le Karst, de Franzdorf à kilomètres).
Trios(LA
Le Karstest une ramification des Alpes, par laquelle cette grande chaîne se prolonge jusqu'en Dalmatie, et qui isole le bassin du Danube de celui de l'Adriatique. Comme con-
stitution. géologique ,. cette montague, nous l'avons déjà indiqué, appartient à. l'époque crétacée;: elle est formée d'un massif caverneux dont la surface a éprouvé;. eu une multitude de points, des affaissements. et des effondrements divers. Les 'grottes d'Adelsberg,, qui. ont une grande célé-
brité, sont des excavations naturelles dans la montagne; elles présentent une suite de salies, dont quelques-unesont de 3o à 45 mètres de hauteur, et qui pénètrent dans l'intérieur du sol jusqu'à plus de 2 kilomètres de, distance. Des stalactites. de grandes dimensions donnent,.à.la. lumière;
les reflets les plus variés. Ces grottes s'ouvrent près: de la station d'Adelsberg, sommet de la rampe que gravit le chemin de fer. La surface du Karst présente elle-même beau, coup d'intérêt; d'anciens. vides intérieurs semblent accusés extérieurement par des- cônes effondrés, entre lesquels circule la voie ferrée. Cette configuration du soLest plus spé-
ciale au revers septentrional du Karst une autre distine. lion entre les deux côtés de la montagne, c'est quela.partie septentrionale renferme quelque végétation et qu'on.. y voit des bouquets. de bois, tandis qu'en approchant de Trieste on entre daus un terrain empiétement nu, où le sot prend
un aspect désolé. Tel est Easpeet de la face qui plonge dans la nier Adriatique. Cette grande masse calcaire est trop perméable pour' retenir l'eau nécessaire à. la végétation
les pluies entrent dans le sol et pénètrent à une
grande profondeur avant de trouver de banc imperméable qui les retienne. Aussi voit-on d'un côté à Trieste, de l'autre au-dessus de Laybach, des sources très-abondantes qui mettent tent d'un coup au jour le produit du drainage entier d'un massif sec à la surface. Une autre conséquence fort importante de cette perméabilité absolue du Karst, s'observe dans la forme de la côte de l'Adriatique. La plaine de la haute Vénétie, les contrées plates et basses arrosées par des torrents, comme la Piave et le Tagliamento, sont le produit d'alluvions arrachées au revers méridional des Alpes et charriées par les eaux, puis déposées successivement à l'embouchure des cours d'eau. De là la formation de cet immense marchepied qui n'est peut-être pas encore fixé aujourd'hui , et qui a repous.,:é successivement la mer en créant toujours de nouveaux ri-\rages. Dès qu'en venant de Venise on dépasse Goritz pour
se rapprocher de Trieste, l'aspect du pays change : les
montagnes serrent de près la côte et plongent directement dans les eaux. Ce brusque changement vient de la différence d'action des eaux de pluie, qui ravinent et dénudent les flancs imperméables des Alpes Carniques, tandis qu'elles pénètrent sans résistance dans les .coteaux perméables du Karst et des montagnes de l'Istrie. De là résulte aussi que la côte orientale de la mer Adriatique, avec ses anfractuosités nettes et bien accusées, est toute faite pour rétablissement des ports : c'est là que se trouvent en effet Trieste et Fiume, tandis que les ports de la côte opposée, sans en excepter Venise, ont été destinés, dès leur origine, à une décadence irremédiable, décadence qui en a amené quelques-uns à être aujourd'hui au milieu des terres. Et cette circonstance géographique explique que la puissance maritime de la nation qui possède la côte occidentale de adriatique n'est assurée qu'autant que la côte orientale y est jointe. La république de Venise possédait à la fois. ces deux rivages, et le port Dalmate de Zara était aussi