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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
Le caractère méridional de la végétation s'accuse de plus en plus, et enfin le climat de Botzen est bien le climat italien. A Atzwang, on voit sur les coteaux qui dominent la vallée un phénomène d'érosion fort curieux. Les eaux ont raviné
moins importantes, et limité d'un côté à la rive gauche de
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la Drave et du Danube, et de tous les autres à des pays de montagnes. Les relations de Vienne avec la Hongrie sont depuis long-
très-profondément le sol, en laissant debout de grandes pyramides isolées les unes des autres, et dont la surface
temps établies par l'intermédiaire du Danube; c'est sur le bord de ce fleuve que l'on trouve les plus grandes villes
supérieure conserve une certaine végétation. Ce phénomène, comme aussi la grande masse de maté-
de la Hongrie : Pressbourg, où les Garpathes viennent serrer de près la rive droite du Danube ; Raab, sur la rive gauche; Comorn et ses forteresses, à la pointe orientale de la grande
riaux jetés dans la vallée par les nombreux torrents de la région des porphyres, montre à quel travail incessant la surface de la montagne est soumise. Les éboulements sont fréquents dans cette partie voisine de Botzen, et il ne faut pas remonter au delà de 1845 pour en trouver un qui a été très-grave. L'histoire a conservé le souvenir d'un événement du même genre, mais beaucoup plus grave encore, qui eut lieu en l'année 885 dans la vallée de l'Adige, audessous de Roveredo ; le chemin de fer traverse aujourd'hui des masses de gros blocs et de débris produits par l'éboulement d'une montagne, scène de désolation que Dante vit en 1502, et dont il introduisit la description dans son Enfer.
Le tracé et le profil de la ligne d'Innspriick à Botzen, ainsi que l'atlas des travaux d'art et des types spéciaux , pour la construction du chemin, ont été publiés par M. Etzel, M. Pressel a fait paraître depuis un beau travail sur les ponts métalliques du réseau de la compagnie du Sud. Nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer à ces intéressants documents. CHAPITRE HI. LA HONGRIE ET LE BANAT.
§ 1". Coup d'il sur la Hongrie.
La Hongrie est un immense pays plat, d'une superficie totale de 211F 600 kilomètres quarrés, traversé par le Danube,
arrosé en outre par la Theiss, le Maros et d'autres rivières
île de Schütt; Gran, dont la cathédrale à coupoles domine la rive droite du fleuve; enfin Pestb et Rude, qui réunissent au coeur de la Hongrie une population da plus de itio.000 âmes. Le Danube sert non-seulemen t de voie de COMITHI nica don ,
mais encore de force motrice pour une multitude de bateaux
à nues. pendantes qui y sont installés par groupes, échelonnés en écharpe, et oit l'on vient moudre tous les grains du pays. Malheureusement, la navigation du Danube n'est pas par-
faitement assurée en tous les points ; il y a peu d'années, les bateaux rie remontaient que difficilement au-dessus de Uj-Szemy, du côté de Vienne A la descente, le Danube est intercepté en basses eaux par les rapides connus sous le nom des Poules de fer, obstacle plus grave, et qui n'est pas près de disparaître. Deux grands fleuves tributaires de la mer Noire, le Danube et le Dnieper, ont ainsi leur cours
scindé en deux parties, séparées par des cataractes, lesquelles se rattachent pour les deux fleuves aux dernières ramifications des Carpathes. Il est vrai que cet obstacle est bien plus absolu pour le Dnieper que pour le Danube, les hautes eaux l'effaçant à peu près complètement pour ce dernier fleuve.
La difficulté des communications par eau emprisonne pour ainsi dire la Hongrie dans l'intérieur du continent d'ailleurs le Danube mène à la mer Noire, et ce n'est pas Tom IX, i855.
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