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CHEMI» DE ILI, DE L'AUTRICHE.
roule dans, cette. immense plaine comme sur les rivages de lamer. Des troupeaux . d'oies, des cochons de Servie et de Valachie sont, avec les moutons, et les bêtes à corne, les vraies ressources du paysan.. Enfin il ne faut pas oublier de mentionner les chevaux. de- Hougrie qui ont donné de, tout temps un si grand éclat à la cavalerie hongroise. Tous Ces éléments ne suffisent pas pour faire de la Hongrie un pays riche:. De grandes propriétés., la terre à des prix extrêmement bas, des propriétaires endettés pour la plupart, des-paysans, voleurs, et batailleurs, que la crainte de. la potence: ne réussit pas à maintenir dans la ligne du devoir, des récoltes insuffisantes dans, les années trop.
sèches, et d'autres, années un produit brut qui excède à la, fois les besoins locaux et les, débouchés extérieurs, une récolte réellement rémunératrice.. tous les. cinq ans à peine.; enfin, l'entêtement le plus. exagéré pour les anciennes 'COU, turnes,. pour les: abus du vieux temps consacrés sous le-nom& lib.ertés .nation ales, voilales: traits principaux de la, Hongrie. moderne (*). § a Le chemin de fer d'Oravicza .à Steiérdorr
La.société, autrichienne des alcalins de fer de l'État, constituée: 1 la fin de l'année 1854,.possède un réseau composé. des chemins de fer de Brinm et, 011uttitz à Bodenbach, des chemins du, sud-est,, et enfin du chemin deVienne à Raab et à 11j-Széiny ; ce dernier a été racheté parla société à une (*) L'étranger qui pénètre en Hongrie est surpris des profondes altérations des noms propres do ville. lin voici quelques eLizemples:. Vienne s'appelle en Hongrois: Pressbourg.
Becs.
Comorn Gran. Ofen.
Komarom. Esztergom.
Stublweissenhourg..
.
.
. ...... .
Pozsony..
B Alubda.e..
CREigINS, DE FER DE .C.AUTRICIIE.
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compagnie concessionnaire; les premiers lui ont été vendus par l'État, ou concédés directement. La société réunit encore à cet ensemble de lignes; diverses entreprises particulières. étrangères à l'exploitation, des voies ferrées. Une. fabrique de machines.lui a.été,-cédée a Vienne par f ancienne compa... gnie du chemin de Raab,. En outre, elle a. acheté de l'État : En Bohême, les mines de houille de Kladno,et de .Kralup,
dont. le périmètre est traversé par le chemin de. fer de. Busterhad, et la mine de lignite de Sobochleben, traversée.
aujourd'hui par le chemin de fer d'Aussig. à. Dans le Banat de Temesvar,. testables de houille de Steierdorf et de Rechitza ; les mines métalliques contenant des minerais de fer et de cuivre, et en masse moins considérables du plomb, du zinc,. de. forgent et de 1:or ;. 4 usines-. à fer, Rechitza, Bogschan Franzclorf et Gladna ; enfin., des. forêts et des terres en prairies ou.. en. culture, occupant.une superficie. totale de 2 2 5, 000 hectares..
De ces deux groupes de propriétés-, le premier, celui, del Bohême, se. trouve dans un. pays peuplé et. industriel,, avec; des débouchés faciles et toujours assurés.: Le second,. celui,
du Banat, est relégué à l'extrémité. sud-est. de f empire dAutriche, dans une petite chaîne de montagnes très-mei, dentée, où les communications sont assez pénibles,, et, on. la
population na pas. une grande. densité.. Cette population,, extrêmement mêlée,, se compose, d' Allemands, de. Valaques.
de Serbes et de Bohémiens (zigeuner);. et la nmItiplicite des entreprises créées par la compagnie ajoute encore aux difficultés- qu'implique une. situation, économique- à tous les,
points de vue si étrange. Nous n'avons, pas l'intention de passer en. revue ces diverses, industries. Les chemins, de fer doivent, seuls nous occuper ici, et nous nous contenterons d'étudier,. dans: les, domaines du Banat, les régions qui s'étendent cl'Oravicza à Steierclorf,, où nous retrouvons dans un chemin à grande pente l'objet spécial de nos recherches.