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.Cr2nA'r1ms INSALUBRES POUR LES ouvniats.
DIVERS.
industrielles paraissent devoir lr recourir pour certains travaux dangereux. On en recommande particulièrement l'emploi pour les ouvriers puisatiers, égouttiers, viclangeurs,ainsi que pour les personnes appelées à combattre les incendies.
Nous n'insisterons pas sur ,diverses particularités de
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M. Knapp, à Strasbourg, qui prépare des couleurs avec des alliages métalliques, prévient les poussières engendrées par la pulvérisation, en empâtant les substanceS avec une solu-
tion- épaisse de gomme arabique (1. Nous ne Mentionnons que pour mémoire le mouillage des meules à tailler
moindre importance, ayant également en vue de préserver les organes respiratoires. Ainsi, chez M. Kestner à/Thann, les ouvriers des fours à décomposer le sel marin, portent des éponges mouillées ; à Chauny, pour pénétrer dans les chambres de plomb, on .s'est servi quelque temps de casques semblables .à ceux de la fabrique de Mannheim; -dans la plupart des filatures de lin et de chanvre, on fait usage d'étoupes ; dans d'autres cason se contente d'un mouchoir noué sur la figure, etc., etc.
les cristaux, car cette pratique -est commandée par l'intérêt même du travail : si l'intervention de l'eau cessait un instant, le cristal s'échaufferait et la pièce se briserait. Une autre précaution en quelque sorte élémentaire, mais
Divers. Nous nous sommes attachés à signaler les procédés ayant un caractère assez tranché. Mais il existe naturellementun grand nombre de précautions qui peuvent atténuer considérablement les inconvénients des industries. Ainsi, dans les opérations donnant lieu à des dégagements de poussière, un moyen assez général consiste à humecter les matières ou à en effectuer le broyage sous l'eau, et même à remplacer en certains cas, le tamisage par une décantation. A Choisy-le-Roi, par exemple,
bleu d'outremer de M. Guimet, l'appareil à tamiser la chaux de M. Coignet à Saint-Denis, etc., etc. Les dispositions ayant .en vue de soustraire les ouvriers aux vapeurs délétères se rattachent généralement au principe bien connu des hottes de dégagement. Mais la plupart
toutes les opérations préliminaires de la fabrique de faïence de M. Boulanger s'effectuent exclusivement par la voie humide. Il en est de même à Sèvres, où l'on a soin .également de mouiller les porcelaines soumises au polissage par le grès artificiel ; le travail en marche un peu moins vite, mais la santé des ouvriers est préservée. M. Guimet, dans
sa belle fabrique de Fleurieux-sur-Saône, a assaini d'une
manière analogue le broyage du bleu d'outremer
qu'on ne -doit pas moins signaler, parce qu'elle est trop souvent négligée, consiste à enfermer, quand on le peut, les substances dans des appareils hermétiques ou commu-
niquant directement avec le dehors. Sous ce rapport on peut recommander les broyeurs à chaux, à sulfate et à bicarbonate de. soude de M. Kestner, à Thann, le blutoir à
du temps, les applications sont si défectueuses qu'il n'est pas inutile de citer quelques ateliers où l'on a procédé avec un meilleur succès. Chez M. ,Christoftle, à Paris, la salle principale de décapage est pourvue de hottes qui commu-
niquent à une cheminée spéciale de 22 mètres de haut dans laquelle on entretient tout exprès un bon feu de bois. Les piles électriques :de l'argenture et de la, dorure, sont transportées hors des salles et placées dans des cages vitrées, dont la principale., celle -de l'argenture, est ventilée
par une cheminée de 2.5 mètres, dans laquelle brûlent six becs -de gaz. Chez MM. Guinon, Marnas et Bonnet, près
(*).
(*) Le broyage sous l'eau lui a permis en outre, nous dit-il, d'obtenir une finesse beaucoup plus grande que chez les concurrents qui opèrent à sec.
(*) Ces poussières sont assez dangereuses pour que dans certaines
maisons allemandes, où l'on broie à sec, on ait été obligé d'adopter ,des ventilateurs.