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INFECTION DE L'ATMOSPFIERE GÉNÉRALE.
La condensation est complète et on ne sent aucune odeur, ni dans les ateliers, ni au dehors. M. Duclos, à Dieppedalelez-Bouen, a organisé, clans sa fabrique de nitro-benzine,
une bonne condensation par les alcalis. Les gaz, après avoir traversé des touries remplies d'acide sulfurique, sont définitivement absorbés dans un conduit souterrain, contenant de la chaux sodée. Chez M. Vedlès, à Asnières, on s'occupait, lors de notre visite, d'améliorer l'absorption en faisant désormais passer les vapeurs sur une solution de soude, et de là, dans un conduit garni de coke, parcouru. en sens inverse, soit par un filet de liqueur alcaline, soit par un jet de vapeur d'eau. MM. Guinon, Marnas et Bonnet, à Lyon, reçoivent les gaz dans une tourie et les envoient ensuite dans le foyer. Il en est de même dans la fabrique
d'acéto-nitrate de M. Hubert fils, à Sarreguemines. Ces divers moyens donnent tous de bons résultais : c'est avant tout une question de soins dans l'installation des appareils et dans la enduite des opérations.
Il y a quelques préparations, telles que celles de l'arséniate de soude, de l'acide oxalique, etc., oit l'action délétère des gaz rutilants peut être amoindrie ou même prévenue par l'emploi de nouveaux procédés ; mais ces procédés ne se sont pas encore introduits en France, du moins
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ACIDE SULFUREUX.
opérations comme le raffinage du soufre, le grillage des sulfures métalliques, l'affinage des métaux précieux, etc. Pour l'acide sulfureux émanant des chambres, les procédés ne se distinguent pas de ceux que nous avons indiqués pour les vapeurs nitreuses. Les appareils déjà décrits sont à double fin et ont en vue l'absorption des deux sortes de gaz. Mais le plus sûr moyen d'assainir c'est de diminuer la
proportion d'acide sulfureux, en améliorant la combustion des pyrites. Sous ce rapport, de grands progrès ont été faits depuis quelques années : les fours à dalles ont été supprimés
et remplacés par des fours à grille du système anglais ; l'admission de Fair a été réglée avec plus de soin, et la proportion de soufre perdu, qui atteignait -autrefois 25 et même 5o p. 100 du soufre brûlé, ne dépasse pas aujourd'hui,
dans la généralité des fabriques, 6 ou 7 p. ioo.
L'acide .sulfureux provenant de la combustion de la houille n'a été l'objet d'aucun procédé d'assainissement. En ce qui concerne la troisième source indiquée, nous trouvons divers expédients dans les industries du raffinage du soufre et de l'affinage des métaux. Dans celle du raffinage, pratiquée en grand à Marseille, on s'est efforcé -de prévenir les dégagements sulfureux : i° au moyen des appareils distillatoires perfectionnés que nous avons déjà en
sur une échelle industrielle. Dans cet ordre d'idées, on a cité à Paris une, usine où la fabrication du chromate de plomb avait reçu une amélioration importante : au lieu d'obtenir ce produit par la réaction d'un nitrate sur du fer
occasion de décrire dans notre rapport sur la Belgique ;
chromé, on commençait par préparer du chromate de chaux au moyen d'un mélange de chaux et de minerai de chrome,
l'avance, l'intérieur des chambres, par une combustion préalable de charbon. Dans l'industrie de l'affinage des
et l'on mettait ensuite le chromate en présence d'un sel
métaux, la grande fabrique de le° veuve Lyon-Alemand, Paris, construite il y a deux ans, ést un type remarquable. La totalité des gaz produits par les deux chaudières d'attaque est utilisée pour la fabrication de l'acide sulfurique.
de plomb. On évitait ainsi tout dégagement nitreux.
Acide sulfureux. -Les principales sources d'acide sulfureux sont : la fabrication de l'acide sulfurique, la combustion de la houille clans les foyers industriels, et diverses
en emprisonnant la soupape des chambres dans un tuyau à l'extrémité duquel agit un ventilateur qui refoule le gaz dans un appareil de condensation ; 3° en purgeant d'air, à 2°
A cet effet, les vapeurs acides mélangées à une certaine proportion d'air introduit par un orifice du couvercle, se TOME IX, 1866.
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