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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
GÉLATINE-i, COLLE FORTE,. GRAISSE, SIDES-,_ ETC.
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industrie n'a pas pris une grande extension : il ne paraît pas que l'opération soit très-lucrative.
dale-lez-Rouen, la perte de ce gaz est réduite au minimum. Le réfrigérant est pourvu d'une abondante circulation d'eau,.
e Gaz. provenant du traitement des matières organiques (")
et le tuyau, d'échappement débouche, dans un cendrier, qu'on enteouvre juste ce qu'il faut pour fournir le com-
Distillation des Gois. Cette opération, effectuée généralement en vue d'obtenir l'acide pyroligneux, donne lieu à des produits gazeux assez complexes, les uns délétères, les
autres simplement à odeurs désagréables. Les moyens employés pour en préserver le voisinage consistent à la fois dans la condensation et la combustion. La fabrique de M. Boyer, à Grenelle (ancienne maison &Min et Cie), est une de celles où lest précautions sont les plus complètes. L'appareil distillatoire est formé de cinq à six chambres en tôle de î ,5o de long sur orn,6o de large
et autant de haut, destinées à recevoir le bois. Les vapeurs sortent par une ouverture supérieure et se rendent dans un très-long tuyau en cuivre, appendu le long des murs
de l'atelier, dans lequel se fait la condensation. 'A l'extrémité de ce tuyau, les gaz non condensés, oxyde de carbone, hydrogène carboné, etc., sont ramenés dans le foyer,, où ils économisent une grande quantité de combustible. Chez M. Camus, à Ivry, le bois est enfourné dans de grands
cylindres mobiles d'une contenance de
io à il stères,
qu'on manoeuvre à la grue et qu'on loge verticalement dans de grands fours. Au-dessus de ces appareils règne une grande hotte conique surmontée d'une cheminée pour dégager les fumées et les vapeurs qui s'échappent des cylindres, surtout au moment de l'entrée et de la sortie.. Les gaz
provenant de la distillation sont d'ailleurs condensés et brûlés comme chez M. Boyer. Chez M. Hardel, à Dieppe(1 Nous comprenons sous la dénomination générique de gaz, nonseulement les gaz proprement dits, mais aussi toutes les vapeurs, plus ou moins définies, qui s'exhalent pendant le travail des matières organiques.
plément d'air nécessaire à la combustion. Aussi ne sent-on, aucune . fuite, de gaz clans l'atelier.
A cette opération se rattache la torréfaction de l'acétate brut, laquelle a, comme on sait, pour objet de .dépouiller ce sel des matières goudronneuses dont on da,pas réussi à priver complètement l'acide pyroligneux par ,des distillations multipliées. Le .meilleur moyen d'assainissement consiste à
enlever préalablement, par la voie humide, la plus forte portion possible de goudron. Ce résultat est d%illeurs tout en faveur du fabricant ; car, ainsi que le fait remarquer justement M. Bouchardat, il facilite l'opération, délicate de la fusion de l'acétate. 11/L.Boyer a soin dnpurifier ses sels par des lavages, et un égouttage forcés, dans un appareil à force centrifuge semblable à celui qui est en usage dans les sucreries et les raffineries de sucre.
Gélatine, colle forte, graisse, suifs,. etc. - Dans la préparation de. ces matières et de plusieurs autres du même genre, il, se développe [ pendant la période d'ébullition des odeurs. nauséabondes, dues. à ce que les viandes ne sont pas suffisamment. fraîches. La fabrique de gélatine et de colle
forte de M. Coignet, à Saint-Denis, montre ce qu'on peut obtenir en fait d'assainissement, avec des soins et de la propreté, sans qu'il soit, nécessaire de recourir à des dis-positions compliquées. Nous ne croyons pas, en effet, qu'il existe un .autre.[ établissement [ où:la préparation de ces pro-
duits excite:aussi peu, la, répugnance.. ,Les appareils sont presque dissimulés. aux regards, et ,aucune odeur ne trahit. la présence des, matières animales. L' ébullition ,a lieu, dans. des chaudières,autoclaves, chauffées à la vapeur, à près de deux. atmosphères. L'opération finie, on. ouvre un tube