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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE GÉNÉRALE.
BOUGIES STÉARIQUES.
avec beaucoup d'intelligence l'importante fonderie de Madame V" Touchais fils et Cie, à Nantes, y a-t-il apporté des modifications importantes, dont il se montre également satisfait au point de vue de l'hygiène et de la qualité des produits (Pl. XII, fig. 2).. Le principe est resté le même, en ce sens que l'autoclave communique toujours avec un condenseur. Mais celui-ci est formé par un grand tonneau, d'une capacité décuple, rempli d'eau, au fond duquel plonge le tube de dégagement. Le couvercle ou chapeau en entonnoir, exactement vissé, est pourvu à son centre d'un petit tuyau débouchant à la cheminée des foyers. Les vapeurs, qui après avoir traversé l'épaisseur du liquide du tonneau ont échappé à la condensation, se rassemblent sous le couvercle et rencontrent, avant de s'engager dans le tuyau de sortie, une
cuisson des viandes. On sait que ces eaux, exprimées a
pomme d'arrosoir qui les rabat dans le tonneau. Par ces
industriels ont désinfecté presque entièrement leurs eaux de pression provenant de toutes espèces de détritus de la boucherie de Paris. Leurs réservoirs souterrains, contenant 100 mètres cubes, n'ont plus présenté qu'une odeur à peu près insensible. M. Lemaire assure que les résultats seraient plus complets encore si au lieu d'agir sur les eaux de cuisson, on plongeait pendant une heure les matières crues dans de l'eau phéniquée ou dans de l'eau de goudron.
diverses précautions, toute ,odeur ,est supprimée. En résumé, les conditions qui paraissent assurer la désinfection de ces diverses industries sont : 0 l'emploi de matières non fermentées ; 2° la substitution de la vapeur au feu nu ; 50 le chauffage en vase clos ; 40 la mise en communication des chaudières avec un bon condenseur ou un 'foyer,
ou mieux encore avec l'un et l'autre successivement. La simple .combustion ne paraît pas, en effet, toujours suffisante
pour détruire les vapeurs très-âcres du suif, particulièrement quand ,elles sont produitespar le chauffage à feu nu. Témoin l'usine de M. Arlot et C, à la Villette, où quinze ,chaudières enfermées dans une galerie en maçonnerie .envoyaient toutes leurs vapeurs à travers un feu de coke,
- d'où elles se rendaient dans une cheminée de 53 mètres. De
l'aveu des industriels eux-mêmes, la destruction des odeurs n'était pas .complète, et l'on a dû clans ces derniers temps recourir au chauffage à la vapeur. Un autre détail de fabrication qui se rattache à l'extraction des graisses et qui est souvent une cause grave d'insalerité, c'est la séparation du suif contenu dans les eaux de
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l'aide de la presse hydraulique, sont abandonnées dans des tonneaux ou dans des cuves pour permettre au suif de se
séparer par le repos. Il est rare qu'il ne se produise pas alors des émanations désagréables, dangereuses Même, car elles résultent ordinairement de la putréfaction des matières organiques. On a proposé récemment de prévenir cette fermentation en enduisant les parois des cuves avec du. gou-
dron, du coaltar saponine, ou d'autres substances contenant également de l'acide phénique. M. le Dr Lemaire, qui
a été en France un des promoteurs les plus actifs de ce corps remarquable, a déterminé d'heureuses améliorations à
l'établissement de MM. Barrault, Couvreur et Fazillau à la Courneuve. Au moyen d'une faible couche de coaltar, ces
Les liquides provenant de débris ainsi, désinfectés s.eraient, dit4l, inodores (1). Bougies stéariques. Cette inclustrie, .comme toutes celles où l'on traite des matières animales, peut être considérablement assainie par des soins et de la propreté. C'est en
opérant sur des matières fraîches, en ayant des appareils bien.nettoyés, en aérant les locaux, en prévenant, en un mot, toutes les causes de fermentation putride, qu'on ai'l'Acide Phénique, par M. le Dr-Lemaire, () édition, 1866 Cet ouvrage contient de très-intéressantes indications sur les services que peut .rendre l'acide phénique en matière d'assainissement.