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INFECTION DE L'ATMOSPHÈRE. GÉNÉRALE.
FUMIVORITÉ.
foule de moyens indirects qui reviennent -tous à activer arti,.
la laver, pour la débarrasser des particules de suie qu'elle
ficiellement le tirage au moment où les- gaz à brûler sont
entraîne avec elle.. L'appareil,: ,dûà.311 Moussard, a-été appliqué pour la première fois, en 1864, une fabrique .de placage de la rue de Charenton (ancienne maison Garant).-,, où nous l'avons vu fonctionner. Il se compose: de deux-co-
plus abondants. Une injection- de vapeur d'eau dans le foyer est au premier rang de ces-moyens, et l'appareil Thierry en est jusqu'ici l'expression là plus achevée (Pl. MU, fig. Les résultats obtenus parces inventeurs-ont-paru assez concluants pour que leur appareil' ait été- adopté depuis quel'ques années dans de grands établissements, entre autres-au chemin de fer de Lyon. ((Il est certain, dit M. Combes, dans le rapport déjà cité, que par suite de la décomposition de
la vapeur au contact de la houille, embrasée, de l'appel d'air déterminé par les jets de vapeur; du brassage dél'air et- des gaz combustibles déterminé par la projection de la vapeur, et probablement par l'action de ces trois causes agissant ensemble, la flamme, si elle était fatueuse, s'éclaircit en se raccourcissant- et que la fuméedisparaît sous l'influence des jets de vapeur. » A la suite de l'appareil Thierry, on peut citer une disposition connue sous le nom d' hydrofère, des foyers et qui est assez usitée dans l'est de la France, notamment dans le département de la Moselle (Pl. XIII, fig. 5). Nous n'avons pas cru devoir décrire les diVers systèmes: de fumivores auxquels nous avons fait allusiôn; ni rendre.
l'énumération plus complète. Cette description et cetteénumération ont été faites par- M. Combes, de manière k. ôter tout intérêt' à. ce que nous pourrions en àire nousmêmes. Nous reproduisons à- la Note f, les conclusions dé ce rapport célèbre, qui ont, comme on sait, reçu là sanction-. de l'autorité' souveraine, par la promulgation du décret impérial du 25 janvier 1865. En terminant ce sujet, nous mentionnerons une tentative toute récente, faite en vue, non de brûler la fumée mais de nous avons sous les yeux une nouvelle brochure distribuée en 1865 par les propriétaires du brevet, et qui place l'introduction près de la porte, ce qui est beaucoup plus rationnel.
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lonnes en tôle. de 5.",5o: de haut, et o,5;o de diamètre',.. communiquant par le haut, et interposées entre la sortie .de fourneau et la cheminée. La deuxième colonne, celle ilanS laquelle la fumée suit une marche descendante, reçoit à sa partie supérieure une petite pluie d'eau, au moyen d'un tube central_ desservi par la pompe -de la machine, et-ellese termine inférieurement par un ajutage qui déverse dans un -
baquet. La communication à la: cheminée a lieu par mt conduit latéral, immédiatement au-dessous de l'ajutage. Nom avons reconnu qu'au. moment où l'on fait tomber l'eau; la fumée n'est pas à proprement parler, décolorée,. mais qu'elle est dépouillée en grande partie de ses particules-de suie. Du reste, l'eau tombe fort épaisse dans le ba-
quet, et l'on recueille une quantité., notable de noir de fumée. Quant au tirage il ne paraissait pas modifié, et le chauffeur déclarait que son feu. n'en souffrait nullement. Lit, fabrique de charbon, Paris, du boulevard de l'Hôpitali, dont l'épaisse fumée soulève depuis longtemps des réclamations qui ont trouvé:de_ l'écho au sein même du Sénat, après avoir essayé de plusieurs systèmes fumivores, a cherché- dans- l'appareil , fumilave de..M.:Moussard le remède à. ses maux... On ,a installé 'une double: colonne qua.-
drangulaire en maçonnerie de e;5o de haut.. Nous avons vu le 'système fonctionner à. deux--reprises, mais-les résultats- n'étaient: pas:très-satisfaisants. Bien que la quantité de noir recueillie fût considérable, la fumée-exceptionnellement. opaque des- étuves n'était guère améliorée. est vrai que l'application du système, quoique dirigée par l'in-
venteur, était encore fort imparfaite. La pluie n'était ni assez divisée ni assez bien répartie ; peut-être aussi au-