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PRISE DE GAZ DES HAUTS FOURNEAUX.
les 'dépenses en combustible de sa soufflerie et de son air chaud. Avec les mêmes matières premières, le rendement du lit de fusion du n° 4 était de o,85 p. 100 plus élevé que celui du n° 5, et sa consommation de coke inférieure de Go kilog. à la tonne de fonte. J'ajouterai d'ailleurs qu'ayant ensuite fenné le gueulard
du fourneau n° 4, la marche est restée sensiblement la même qu'auparavant ; l'avantage :était donc dû, moins au gueulard ouvert, qu'à quelques circonstances particulières difficiles à préciser. Aujourd'hui, tous les gueulards sont fermés et les gaz suffisent pour la soufflerie et l'air chaud, sans consommation appréciable de combustible, et _malgré des difficultés spéciales dues à la mauvaise qualité des eaux qui rendent le service des chaudières à vapeur difficile. Cet état de choses sera d'ailleurs bientôt modifié, la compagnie faisant au Lot,
distant de 9 kilomètres, une prise .d'eau pour amener à l'usine les eaux de cette rivière. Il en résultera une grande amélioration pour toits les gé-
nérateurs à vapeur et par suite un notable excès de gaz qui trouvera son emploi dans diverses applications, et entre autres dans l'installation de concasseurs pour minerais et castine que nous étudions en ce moment. Grâce à ces modifications, et aidée d'ailleurs par
améliorations du lit de fusion, l'usine d'Aubinquelques qui marchait précédemment avec cinq hauts fourneaux, obtient aujourd'hui, dé trois _fourneaux seulement, la même production.
BULLETIN.
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BULLETIN (1.
Enquête sur /es conditions sanitaires des ouvriers travaillant dans les mines du Royaume-Uni. rine grande publicité a été donnée, en Écosse, au rapport qu'a récemment présenté la commission chargée d'une enquête sur la condition des mines dans le Royaume-Uni.
On n'ignore pas à quelle 'a,riété d'accidents sont exposés les ouvriers qui sont employés dans les exploitations souterraines 1, [33 morts violentes, dont hou avaient été causées par des explosions de gaz et 733 par des éboulements et des accidents de tonte nature, ont été enregistrées, en 1862, dans les mines de ce pays. En 1863, on a compté dans l'ensemble de la Grande-Bretagne, un décès par 740.000 tonnes de minerais amenées à la .surface, et la moyenne,. en Écosse, par million de tonnes extraites, est de 6 pour les charbonnages et de 12 pour les mines de fer. Bien que les commissaires dont le travail a paru dans les derniers jours d'octobre se soient aussi préoccupés, dans une certaine mesure, de la fréquence et de la gravité de ces accidents, leur mis-
sion consistait surtout à rechercher les moyens d'améliorer là condition sanitaire dans les mines et de diminuer la mortalité de ceux qui y travaillent. Leur examen devait plus spécialement porter sur celles de ces exploitations, les mines de métaux notamment, auxquelles ne se sont pas appliquées jusqu'ici les dispositions de la loi on vigueur (art. 25 et 24 Vict., chap. 150.
Il a été constaté que, sur ioo mineurs succombant à une mort naturelle, 55 étaient emportés par des maladies des organes de la respiration et 117 spécialement par l'affection désignée sous le nom d'asthme du mineur. Il était facile de conclure de ces chiffres que, parmi les agents destructeurs auxquels doit être attribuée la perte d'un grand nombre de travailleurs, figurent, en première ligne, une ventilation insuffisante ou défectueuse, l'humidité des galeries, la (') Les -matériaux qui composent ce bulletin ont, pour la plupart, été extraits de divers documents administratifs par 111. DELESSE.