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.BIALETIN.
BULLETIN.
-Mines de ' 13ornic de 6a Serbie. M. de Botmiliou, consul général :de -France -à Belgrade, donne quelques renseignements sur les. gîtes de plomb ,de Kostschaino et
ede.P.odrina emSerbie.
-A Koutschaina, il paraît que les travaux -d'exploitation ontcommencés en 1863; on auraitextrait.pendant cette prernière.année '1.635 kilog. de minerai de plomb contenant de l'argent-et de l'or, 2.838.000 rkilog. de .minerai de zinc. On,emploiejournellement
moyenne ion ouvriers, 50 voitures à bufs et ii voitures .à ,chevaux. Les ouvriers se .payent à peu près 2`,50 par jour. 11 existe quatre fourneaux pour-la fonte,dusinc. La dépense totale
pour les frais de premier établissement de diverse nature s'élevait, à la fin de f865, environ à. f09.558 francs. A Podrina, les travaux sont conduits sur une beaucoup plus petite échelle par un ingénieur des mines de l'État. L'exploitation a commencé dans le courant de l'automne dee:862: On n'y-,emploie que 15 .ouvriers payés également 21.50. Laequantiteede mineraieextraite sélevait ,à la . fin de .1863 à 27.889 kilog.., Il-paraît que nedni-
nerai rend de 5o .à 70 p. 100. Les sommes dépensées à::la fin 'de la .même année f863 étaient .de 1321126 francs. Il existe encore quelques mines de plomb en Serbie, surtout dans les districts avoisinant les frontières de la Bosnie. Elles sont exploitées par les .paysans de .1a manière la plus primitive. On estime leur rendement, en y comprenant .les mines de Poclrina, 30 ou Lto.000. kilog...par
(Extrait d'une -dépêche adressée, le 20 octobre 1864, it M.' DnotryN DE Lutes, Ministre-des affaires étrangères, par M. DE BOTMILIOU, consul général de France h Bel-
grade.)
mines de cuivre de San Dorningos, en Portugal. La mine de San Domingos, à trois lieues de Mertola, dansVAleintejo, mérite de fixer l'attention et bien que son exploitation soit récente, elle fournit dès à présent des produits considérables. M. James Mason, ingénieur et directeur .gérant de l'entreprise, en Poriugal, et M. F. T. Barry, directeur commercial à Londres, sont parvenus à placer cette mine au premier rang de toutes ses congénères de la province Huelva, en Espagne.
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Be capital employé jusqu'à présent par l'entreprise dans l'établissement de San Domingos et ses accessoires, s'élève au chiffre considérable de 500.000 livres sterling approximativement (7 millions et demi de francs); tout ce capital se trouve immobilisé et représente par les nombreuses Constructions élevées dans la Serra e de San Dorningos, par.lechemin .de fer :qui joint la -mine au port d'embarquement et à7toutes les constructions faites dans ce port même, etc.
En décembre 1858, ortm7apercevait sur la pente de la-Serra que le petit ermitage de San Domingos, et aujourd'hui la transformation est telle, qu'on a de la peine à distinguer cet édifice -parmi -les nombreuses constructions qui constituent le centre depopulation minière, composée de plus de 500 feux avec une belle église,eune école, un hôpital, des habitations et des.ateliers pour l'entreprise, un laboratoire, une salle de dessin, un theatre et une société philharmonique.
Tous ces édifices, construits dans l'espace de six- années; sont situés autour des anciennes excavations,qui suivent là crête de la Serra.
Le gisement -métallifère est formé de pyrite de fer compacte, qui est mélangée de cuivre en quantité variable. En moyenne, elle contient 5 p. ion de cuivre, et 50 p. foo de soufre. Cette masse py-
riteuse mesure approximativement 5oo mètres en longueur et 6o mètres dans la profondeur. Les travaux les plus profonds atteignent 12 mètres au-dessous de la.galerie d'écoulement, galerie Romaine, ou eomètres au-dessous de la superficie. Au-dessus de cet étage, il y en a un autre à 12 mètres au-dessous de la galerie. Le système de travaux de chaque étage .consiste dans-Pouverture de galeries longitudinales-parallèles à l'axe principal .de la masse; et elles sont recoupées par d'autres transversales en conservant des piliers d'épaisseur suffisante pour soutenir les -excavations. Les puits ouverts dans-toute l'étendue de la mine sont au nombre
de vingt-sept servant, les nus à l'écoulement des eaux, les autres à la ventilation des travaux-et it la descente des ouvriers. L'épuisement se fait au moyen de pompes mues par une machine à vapeur dont la force est de 30 chevaux. L'extraction s'opère par des.galeries inclinées qui font communiquer les deux étages favec la- superficie, et le transport a lieu dans le tunnel de l'étage inférieur et supérieur au moyen de wagons mis en MOUVOinent par des mules.
La même machine à vapeur, qui est aujourd'hui employée à l'é-