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INFECTION DU SOL.
CONDUITES DU GAZ DE L'ÉCLAIRAGE.
duites. A. Paris, M. Alphand, ingénieur en chef des prome-
tubes d'évent. Dans trois ou quatre autres villes, on se propose d'adopter des dispositions analogues ; mais partout ailleurs rien n'a été fait. Il convient de mentionner aussi, comme contribuant beau-
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nades et plantations, a proposé le procédé suivant, qui a été rendu obligatoire pour tous les endroits plantés de la ville (*). Les conduites principales sont entourées de cailloux sur une épaisseur de 5o centimètres au moins, qu'on recouvre d'une sorte de toit en papier goudronné afin d'empêcher les sables et terres du dessus de s'infiltrer à travers les interstices. Les branchements sont enfermés dans des drains ordinaires qui débouchent, d'une part, dans la pierrée
de la conduite principale, et d'autre part, communiquent avec l'atmosphère au moyen d'une petite ouverture ménagée dans le socle des candélabres ou dans le soubassement des édifices. L'objet de ce système est moins d'aérer le sol et d'offrir un libre échappement au gaz que de faciliter la reconnaissance des fuites au moyen de l'odeur caractéristique qui se répand au dehors. Un cinquième environ du réseau de Paris est ainsi disposé aujourd'hui et le reste le sera au fur et à mesure des réparations. A l'origine on avait proposé de renfermer les tuyaux dans une enveloppe en ciment communiquant de distance en distance avec le dehors, mais la dépense de 6 millions que ce projet aurait entraînée en a fait écarter l'exécution A Marseille, on a passé outre : la Compagnie du gaz est
tenue par son traité, dans les terrains à plantations, de renfermer les conduites dans des canaux en béton, parfaitement étanches. Le vide compris entre les deux parois est mis en communication avec les candélabres, pourvus de petits regards. Ces précautions ont été prises notamment à la promenade du Prado, où les arbres sont magnifiques. A Lyon, sous les nouvelles plantations, au Parc, par exemple, les tuyaux sont enveloppés d'une conduite en poterie, avec (*) Arrêté de M. le Préfet de la Seine en date du 8 avril i856. Cl Par exception, cette disposition a été adoptée, sur le conseil de M. Chevreul, dans le jardin du Palais-Royal, où elle a donné d'excellents résultats,
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coup à diminuer les fuites de gaz, le nouveau mode de jonction des conduites, dû à, MM. Fortin-Hermann, et em-
ployé sur la plus grande partie du réseau de Paris. Le procédé de percement de ces industriels a pour résultat de supprimer l'emploi du burin et du marteau, et de prévenir, dès lors, la production des étincelles et souvent même la rupture des tuyaux. On y gagne aussi de pouvoir effectuer le branchement sans danger et d'avoir un joint beaucoup plus solide, qui devient moins souvent l'occasion d'une fuite de gaz (*).
Nettoiement de la voie publique. - La propreté des rues est un moyen si naturel de prévenir l'infection du sol qu'il peut sembler inutile de le mentionner. Toutefois un grand nombre de villes le pratiquent peu ou mal; il n'est peutêtre donc pas sans intérêt d'en dire quelques mots. A ne considérer que l'enlèvement des boues et immondices (*) « Le percement de la conduite, dit M. Trébuchet, s'effectue an moyen d'une mèche circulaire, travaillant par bout et formée d'une bande d'acier roulée et non soudée, en sorte qu'elle forme « ressort et retient ainsi le morceau de fonte à enlever, au centre de la mèche. Cette dernière est, en outre, de forme conique exté« rieurement, afin de boucher le trou immédiatement à la suite du percement, jusqu'à l'instant de la pose du branchement. Cette
« mèche s'attelle à tune machine à percer, très-simple, disposée pour se fixer dans toutes les positions et sur tous les diamètres au moyen
d'une chaîne.... « Une fois la conduite percée, il ne reste plus qu'à exécuter le
branchement, qui n'est, dans le nouveau système, qu'une tu« bulure devant être fixée sur le tuyau, comme si cette tubulure « avait été tondue avec le tuyau même. Le branchement consiste donc à prendre l'attache de la tubulure qui le compose, à l'intérieur du tuyau, au moyen d'un tube métallique évasé à la partie supérieure de la tubulure et refoulé en forme. »