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NOTES.
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NOTES.
I
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NOTE b.
NOTES A L'APPUI.
NOTE a.
Le décret du 15 octobre 1.8io ne paraît avoir eu en vue que la salubrité extérieure. C'est du moins ce qui ressort des expressions qui y sont employées. Ainsi, les considérants sont tirés des «plaintes portées par différents particuliers ; » le classement est basé uniquement sur les rapports des manufactures avec « les habitations des tiers ; les inconvénients prévus sont tous relatifs à « la salubrité publique, la culture, ou l'intérêt général. » Le même langage se retrouve dans les instructions ministérielles ainsi que dans divers actes postérieurs concernant le même objet. Dans l'ordonnance royale du 9 février 1825, par exemple, comme dans la circulaire explicative du 25 mai suivant, il est question des « ateliers et établissements qui, à raison de l'insalubrité, ou de l'incommodité, ou
des dangers qui en résultent pour le voisinage, ne peuvent être formés sans autorisation. » La salubrité des ateliers n'est jamais mentionnée, ce qui serait peu explicable, eu égard à la grandeur de l'objet, si les actes dont nous parlons avaient dû s'y rapporter. Aussi, quand la Belgique, qui possédait notre législation, a voulu protéger efficacement cette branche de la santé publique, elle a jugé à propos d'insérer dans ses codes les dispositions suivantes Art. 2.... 4( Elles (les demandes d'autorisation) font connaître, de plus, les mesures projetées en vue de prévenir ou d'atténuer les inconvénients auxquels l'établissement pourrait donner lien, tant pour les ouvriers attachés à l'exploitation que pour les voisins et pour le public. » Art. 6. « Les autorisations sont subordonnées aux réserves et conditions qui sont jugées nécessaires dans l'intérêt de la sûreté et de la salubrité publiques, ainsi que dans l'intérêt des ouvriers <, attachés à l'établissement. »
uArrète royal du 29 janvier 1553.)
M. Simon Boucher a exposé S011 système dans la notice ci-après,
qu'il n bien voulu nous remettre : La filature de lin, d'étoupe et de chanvre, depuisqu'elle est « établie sur une grande échelle, emploie l'eau chaude pour pro« duire la détrempe de la mèche. Cette eau, dont la température « est souvent portée à 50 et même E7 degrés Réaumur, suivant la « nature des matières à .filer, est renfermée dans un bac que la mèche traverse avant d'arriver aux cylindres lamineurs. Ce pro« 'cédé offre plusieurs inconvénients que je me suis attaché à faire disparaître, et j'ai été assez heureux pour découvrir un système « qui apporte de notables améliorations à l'ancien mode de travail. « Parmi les défauts du mode qui a été jusqu'ici en usage, if suffira d'indiquer l'imperfection de la détrempe des lins, étoupes et chanvres durs, dont les mèches passent trop rapidement dans le « bac pour que la décomposition soit régulière; c'est de là que résultent la plupart des imperfections du fil, telles que coupures plus ou moins prononcées, ruptures à la sortie du cylindre landnom', vrilles ou tire-bouchons. On peut quelquefois aussi attribuer ces défauts à un chauffage irrégulier.
En effet, comment veut-on qu'une matière soit parfaitement détrempée et dégagée de la substance gommo-résineuse qu'elle « renferme, la mèche restant à peine de 5o à ho secondes dans « un bac au parcours de 45 à 5. centimètres? On doit comprendre « alors que le laminage est en souffrance ; on attribue assez souvent aux rouleaux ou à la mauvaise cannelure les défauts précités, « -tandis qu'on devrait les attribuer à une détrempe insuffisante. Un exempte: les lins de i86i étaient généralement durs ; qu'en « est-il résulté? qu'une grande partie des fabricants se sont plaints
de la difficulté de les filer ; c'était encore, dans ce cas, le « manque de décomposition ; on voit par là la nécessité d'avoir une détrempe supérieure. « Pénétré de cette vérité, j'ai cherché longtemps à obtenir une « détrempe complète, et j'y suis parvenu en n'employant que l'eau froide. Les avantages qu'offre mon système sont la suppression de
« la vapeur dans les bacs, ce qui donne une économie notable de « combustible, de rouleaux, de courroies, de détérioration du maté« riel, des bâtiments et divers objets de consommation d'une filature.
« 3e dois aussi appeler l'attention sur un point capital, c'est