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NOTES.
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dustriel tend à se développer. L'hygiène publique aurait à subir e de graves atteintes si un semblable abus, d'une part, et son im-
,( à ces vins, caractères dus naturellement au terroir, à la grêle et, e d'autre part, aux engrais, qui sont les mêmes pour tous, à la saison enfin, ne pouvaient être confondus avec les caractères que
punité, de l'autre, devenaient un état habituel. Il serait utile, monsieur le préfet, de mettre un terme à la négligence que les « commissaires de police cantonaux apportent à faire exécuter les « décisions de l'autorité, en leur rappelant que cette surveillance rentre de droit dans leurs attributions. a Nous ne pousserons pas plus loin ces citations; nous nous bornerons à dire que tous les conseils font entendre les mêmes ,doléances. Tous ceux de leurs membres avec lesquels nous avons été en rapport nous ont paru également pénétrés de l'insuffisance de la surveillance ordinaire.
« présente en outre, et en propre, dans le même pays, les vins e dont les raisins ont subi l'influence des fours.
En effet, ces vins, altérés par le goût dit de four à chaux, ont e tous un arrière-goût de fumée ou de suie plus ou moins pro-
Voici le compte rendu de cette enquête, tel qu'il figure au rap-
noncé, et d'autant plus sensible que les ceps qui les ont 'Produits e sont plus rapprochés des fours. Cette influence fikheuse, enfin, plus évidente dans les vins purs que dans les vins mélangés, est e encore manifeste sur les vins des vignes situées surtout dans la « direction habituelle des vents, à 6 ou 800 mètres des fours. « Or c'est à cette fumée de houille qu'il faut rapporter l'origine du mauvais goût constaté dans les vins : en effet, lorsque j'ai soumis ces vins à la distillation dans une cornue de verre, j'ai e obtenu une eau-de-vie très-chargée du mauvais goût de fumée;
port des travaux du conseil d'hygiène du Rhône « Une circonstance s'est présentée dans laquelle les effets de la
« liquide à la fois plus alcoolique et plus odorant, alors que les vi-
NOTE C.
fumée des fours à chaux sur le vin ont dû être et ont été étudiés avec soin. C'est à l'occasion d'un procès intenté à un chaufournier par des propriétaires de vignobles, situés non loin de Lyon, à Virieu-le-Grand, dont les vins aVaient subi l'action délétère d'un four à chaux. Une expertise fut ordonnée. Elle fut faite par M. Ferrand, pharmacien, récemment nommé membre du conseil. Citer le nom de cet habile chimiste, c'est garantir d'avance les résultats de son expertise, la certitude de ses conclusion, On lira certainement avec intérêt l'extrait suivant d'une note publiée par M. Ferrand à ce sujet en i 859 Les vins ont été subodorés et goûtés par des dégustateurs qui nous ont été adjoints, personnes compétentes et honorables, nées e dans le pays. « il fut reconnu que le goût désagréable de ces vins n'était pas e un goût de terroir, car le goût de terroir commun à tous les vins « du pays dont il s'agit, provenant de vignes exposées ou à l'abri des fours était, dans ces derniers surtout, parfaitement distinct,
et ce goût de terroir n'est point mauvais ; il a été reconnu, en e outre, que le goût désagréable dont il s'agit n'est pas un goût « de grêle, car ce dernier, qui se traduit surtout par la saveur, offre plutôt une sapidité acerbe qu'un arome quelconque, fait que nous avons constaté sur d'autres vins de la localité grêlés, « loin des fours.
« Puis il est demeuré bien évident que les caractères communs
cette eau-de-vie recohobée m'a donné à la condensation un nasses et deuxièmes résidus de distillation étaient à peu près inodores. Le dernier liquide alcoolique, abandonné 'à l'évaporation
spontanée à 200, m'a laissé un résidu aqueux, débarrassé de sa « senteur spiritueuse, et dans lequel se trouvait condensée une e matière pour ainsi dire impondérable, se colorant à l'air et ayant e l'odeur de fumée. « il ne reste pas moins établi que les vins objet de notre examen, .« d'après ce qui vient d'être dit de leurs propriétés organoleptiques
e et de celles de leur eau-de-vie par nous retirée, ont subi de la part des fumées de fours à chaux une influence fâcheuse. » e Le tribunal a adopté cette conclusion. En conséquence, il a condamné le chaufournier à des indemnités envers quarante propriétaires. a NOTE f.
Le rapport de M. Combes est du 5 juillet 1859. 11 a été revu par l'auteur en 1863 : on peut donc le considérer comme l'expression de l'état des choses à cette dernière, date. Depuis lors, il n'y a pas eu de fait saillant à enregistrer (e). (0) Sauf peut-être l'application de l'appareil Palazot, auquel nous avons consacre quelques développements au cours de notre rapport.