Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 226]

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A L'HORLOGERIE.

APPLICATIONS DE LA MÉCANIQUE

-./U -Ti

poulie A, il faudra, comme on le sait, pour qu'il n'y ait pas glissement sur cette poulie, que

(1 +1.IPCH+1Q)

(1-fff)

T=

2+2+ PP

Q(1-H-H3P+f-7

T,

et l'on aura des conditions semblables pour les poulies

I"R

B et C.

2 -H + (iP

En négligeant le quarré des ternies négatifs aux résistances passives, les deux dernières de ces formules donnent

T=

- fit

P(2-U- pp- f Q (2

(2 -g:

-ripp

-11--F-f3P+ 2f

Avant de terminer, nous ferons remarquer que la formule (5) est encore applicable au cas où la roue dentée de la poulie A engrènerait avec le corps de rouages de l'horloge, en attribuant au moment d'inertie I une certaine valeur que nous déterminerons ultérieurement. On emploie encore d'autres dispositions pour le remontage, dont la meilleure est empruntée aux montres à fusée dont nous .nous occuperons plus loin ; c'est pourquoi nous ne nous étendrons pas plus loin sur ce sujet, en renvoyant pour plus de détails aux traités spéciaux d'horlogerie.

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§ 2. Du ressort moteur.

et en portant ces valeurs dans la première des formules

5. Du ressort moteur et de ses accessoires. Dans les pendules et les chronomètres portatifs, la puissance motrice est créée par la détente d'un ressort, dont les deux extrémités sont fixées respectivement à un noyau cylindrique (la bonde) et à la surface intérieure d'une enveloppe égale-

ci-dessus, on trouve

P1-2.--r'PP-21G-Pt+ rt)i-Q[2+5.1-XP+2Q)+2e+ (5)

45

I

[I R-

111

--R"

/ -2f-'h-PP)+ Rfr.- + 4- fe+ 2/

On déduira facilement de là l'expression de I

fi)

que l'on

pourra considérer comme étant la véritable force motrice agissant tangentiellement à la poulie A considérée comme libre, force produisant le même effet sur le rouage que le système formé par les poulies B, C, la corde et les poids P et Q dont on pourra dès lors faire abstraction. Si f, est le coefficient de frottement de la corde sur la

ment cylindrique (la virole du barillet) de même axe que le noyau et d'un diamètre triple. Le ressort, avant d'être placé dans le barillet, affecte une forme spiraloïde dont le rayon vecteur croît très-rapidement, et devient bientôt égal à huit ou dix fois le rayon du barillet. Deux appendices triangulaires obtusangles, fixés au noyau et à la surface interne de la virole, pénètrent chacun dans une ouverture correspondante ménagée dans le ressort pour en assujettir les extrémités. Ainsi placé, le ressort