Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 253]

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RETUE DE GÉOLOGIE. 484 n eu il n'acceptent pas les vues de M. J uk es, et croient que ce géologue s'est laissé induire en erreur par ce fait que la série pa-

TERRAINS.

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Il ne paraît pas y avoir de grünsteins au milieu du Culm du Kellerwald.

léozoïque est incomplète en Irlande.

Bien que le terrain houiller proprement dit n'existe pas dans le Kellerwald, M. Wür tten b erg er ne doute pas que le Culm supé-

Fan ne. Le terrain dévonien du Nouveau-Brunswick a fourni les plus anciens insectes connus. M. S cuCkler (1) y a reconnu un représentant gigantesque de la famille des Ephemerina, dont la dimension est trois ou quatre fois celle des plus grands individus aujourd'hui vivants. Les autres spécimens recueillis ont des caractères mixtes qui donnent à penser que les insectes de cette époque réunissaient les caractères des névroptères et ceux des orthoptères.

rieur et une partie du Culm moyen de cette contrée ne doivent

TERRAIN CARBONIFÈRE.

Le terrain carbonifère inférieur ou Culm est bien ALLEMAGNE. développé dans le district du Kellerwald, situé dans la Hesse Électorale. M. W firttenber ger (2) en a fait une étude détaillée, et y a distingué 25 assises, groupées en trois étages principaux. 1" Culm supérieur, ou étage de la Grauwake de Cuira: Graunake avec plantes fossiles; Schistes argileux; Grauwake h Knorria et Sagenaria, avec schistes siliceux; Schistes argileux, quelquefois avec algues marines.

Culm moyen, ou étage du grès de Culm Brèche siliceuse, grès quartzeux Schistes argileux à sphérosidérite; Grès quartzeux; Grès siliceux avec tiges de crinoïdes; Grès quartzeux très-compacte.

3° Calai inférieur, ou étage des schistes de Culm : Schistes siliceux; Grès micacé en plaquettes; Schistes argileux à sphtenopteris; Grès siliceux ; Schistes siliceux à Cyathopbyllum et tiges de crinoïdes avec schistes argileux. Amer. Journ, XXXIX, 357. .Neues Jahrb., 1365, 530.

être assimilés au millstone-grit. Quant au Culm inférieur, il serait l'équivalent des culm-beds du Devonshire et des schistes à possiclonies, bien que ce fossile

n'y ait pas encore été rencontré.

M. Godwin-Austen (i) a étudié la formation carboINDE. nifère de la vallée de Cachemire, qui présente. d'après lui, une épaisseur de plus de 5oo mètres. La partie supérieure contient peu de fossiles; mais la partie inférieure, ou étage de Zèwan. est constituée principalement par des débris de brachiopodes et de bryozoaires, et quelques-unes de ses assises contiennent des restes abondants de productus.11 y a aussi

un calcaire à goniatites dont la position n'est pas encore déterminée avec certitude, mais qui semble devoir être rangé dans la série de Zèwan.

Les brachiopodes de ce terrain ont été décrits par M. David son qui y a reconnu beaucoup d'espèces déjà signalées en Europe et en Amérique; elles paraissent appartenir à la faune carbonifère inférieure. La moitié des fossiles rencontrés dans la contrée de Cachemire sont connus dans les couches carbonifères de l'Angleterre; plusieurs espèces sont même identiques avec les fossiles carbonifères de l'Amérique du Nord, de la Bolivie et de la Nouvelle-Hollande. Ce fait est assurément fort remarquable.

Faune. Palcedaphus insignis, Le curieux poisson, désigné sous le nom de Palcedaphus insignis, n'était guère connu que par une figure de la Zoologie et Paléontologie française; mais récemment MM. van Ben e den et de Koni nck (,) sont parvenus à dégager convenablement ce fossile de la roche qui l'enveloppait en partie, à ils en donnent une description. C'est un plagiostôme squalidien qui s'éloignc notablement des formes habituelles et se rapproche plus des raies que des squales. (t) Geol. Society, XXI, 492. (2) Bulletin de l'Académie de Belgique, 2' série, XVII, 143.