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REVUE DE GÉOLOGIE.
504 I
us-o-roupe
,
des
cad'eau Soe douce : lcaire , 55 .
Groupe
Purbeckien.
TERRAINS.
5o5 Batna, enfin comprendrait, dans l'Est, les formations devenues célèbres sous les noms de Klippenkalk et de Stramberger-kalk. Ensuite M. Op p el énumère et discute 117 espèces de céphalopodes venant de Rogosnik (Gallicie), Teschen (Silésie), Stramberg
Corbula Forbesiana, CharaJaccardi, Planorbis Loryi, Physa Wealdiana, Valvata helici-formis.
(Moravie), Trente, Roveredo (Tyrol), Ruchpol Ling (Alpes bavaroises), Solenhofen, Neuburg (Jura bavarois), Chambéry (Savoie), Grenoble (Isère), Boulogne (Pas-de-Calais), et Portland (comté de Dorset).
Sous-groupe des marnes eypsifères : Gypse. tt"',L., Sous-groupe des dolomies
(lites portlandiennes :
M. Op p el trouve, en résumé, que les céphalopodes de l'étage tithonien présentent la plus grande affinité, tant avec ceux du Jura qu'avec ceux du néocomien; et il pense que l'affinité avec le Jura paraîtrait plus frappante encore si la faune du portlandien et des couches équivalentes des Alpes était aussi bien connue que celle
Corbula intima.
12.,50.
Sous-groupe supérieur: Thracia, Anatina. I2..,,00.
Emys Jaccardi, LeMilotus lievis,
Groupe Portlandien.
Sous-groupe moyen : .25-,00.
du néocomien. .
Natica illarcousana, Nerinea subpyramidalis, Trigonia gibbosa.
e Enfin, dit-il en terminant, il est tout aussi peu possible de réparer l'étage l'étage titlionien du terrain jurassique que de séparer Pétage rhé tien du trias. »
Sous-groupe inférieur : iN,n,,n,
l' '"'
TERRAIN CRÉTACÉ INFÉRIEUR.
Ptérocérien ou himméridien à O. virgula.
iange tithoinien. M. Oppel (i) a cherché à préciser les caractères des couches de jonction du Jura et de la craie dans les Alpes en s'appuyant sur l'étude des céphalopodes : pour plus de commodité, il donne à l'ensemble des couches le nom d'étage ti thoni en, repoussant les noms de Purbeck, de Solenhofen, de Portland, qui ne sont que des équivalents partiels. Pour la comparaison, il choisit les couches kimméridiennes Amm. lallierianus, Amin. longispinus, A. mutabilis et les couches néocorniennes à A. grasianus, A. semisulcatus, A. neocomiensis, A. astierianus. Il range ainsi dans l'étage tithonien les couches calcaires de la Porte de France à Grenoble, les calcaires rouges à ammonites de Trente et de Roveredo (faussement rapportés à, l'oxfordien parce qu'on avait confondu Amin. Silesianus Opp. avec Amin. Zignodianus, et Amm. Volanensis Opp. avec Amm. atbleta), puis les marbres du Flaselberg dans les Alpes bavaroises. L'étage s'étendrait ensuite dans le Dau-
phiné, se retrouverait dans la province de Constantine, près de (0 Zeit. el. el. G., XVtl,
ALPES. 1-- M. Pictet (i) reconnaît huit faunes distinctes dans le terrain crétacé inférieur des Alpes suisses et du Jura. t. Faune du gault supérieur.
4' 5° 60
8.
gault moyen et inférieur. de l'Aptien supérieur (grès vert de Sainte-Croix et Fleurier). sis l'Aptien inférieur (marnes de Sainte-Croix et Presla). de l'Urgonien supérieur (calcaire blanc à chaula ammonia). de l'Urgonien inférieur (calcaire jaunâtre). du néocomien moyen (marnes de llauterive et roche jaune de
Neufchâtel). du Valangien (calcaires néocomiens inférieurs, minerai de fer et marnes à bryozoains).
Ces faunes se distinguent si nettement les unes des autres dans le bassin de Sainte-Croix, que M. Pic te t admet qu'elles sont le
fruit d'un renouvellement complet des espèces, tandis que les genres restent à peu près les mêmes : ce renouvellement ne se serait pas opéré sur place, mais devrait être attribué à une immigration par rayonnement venant de points éloignés. (1) Archives des Sciences physiques et naturelles. Genève, IS64.
535.
PCF,