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REVUE DE GÉOLOGIE.
noter à cause des marbres blancs qu'il fournit dans les Alpes apuennes; 3° Chaîne des Serpentines; serpentine, gabbro, diorite, en relation intime avec les couches crétacées pt éocènes. Le minerai de Monte Catini apparaît dans une roche nommée Gabbro, mais qui, d'après M. vom Bath, est tantôt un porphyre,
tantôt un mélaphyre, et toujours dans un état de décomposition très-avancé. Ses gangues sont la serpentine et la stéatite, quelquefois un conglomérat formé de blocs arrondis de serpentine et de mélaphyre, cimentés par un ciment talqueux. Le minerai le plus répandu est le cuivre pyriteux, puis viennent le cuivre panaché et le cuivre sulfuré, le premier sous la forme de nodules de 6 à io centimètres cubes. M. vom Rath pense que le filon de serpentine de Monte Catini pouvait être originairement composé d'un silicate magnésien anhydre, tel que le péridot, qui contenait des particules cuivreuses en mélange intime. Sa transformation en serpentine aurait été accompagnée de changements violents dans l'allure du gîte, et, sous ces influences, les particules cuivreuses se seraient agglomérées en gros sphéroïdes. Cette hypothèse nous paraît cependant bien difficile à admettre ; Car le péridot ne se montre pas dans le gîte du Monte Catini et la serpentine contient toujours du chrome qui ne se rencontre généralement pas dans les roches de péridot. Il est donc beaucoup plus
naturel de considérer la serpentine du Monte Catini comme une
roche originaire qui a fait éruption avec le minerai de cuivre qu'elle renferme. SALZBOURG.
M. Stapff (s) a donné quelques détails géologi-
ques sur les mines de cuivre du Salzbourg et du Tyrol. A Mitterberg (Salzbourg), la roche dominante est le schiste bleu, » qui est argileux micacé, doux au toucher et renferme des veines de quartz ainsi que de chaux çarbonatée. La roche encaissante, proprement dite, résulte simplement d'un métamorphisme du schiste bleu auquel elle passe insensiblement ; elle est impré-
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gnée de silice au point de faire feu sous le marteau, et contient d'ailleurs de la magnésie. Enfin, on distingue une troisième variété de schiste, appelée dans le pays schiste ,( sauvage » (wilder schiefer), qui apparaît aux points où le gîte s'appauvrit et qui semble n'être qu'un schiste bleu plus ou moins altéré. 1) Berg und liattenin. Zeit., 1865, 6.
589 Les minéraux des filons de Mitterberg sont le quartz, le fer spathique, la pyrite cuivreuse et la pyrite de fer. La puissance diminue dans la profondeur, mais la richesse du gîte est d'autant plus grande que le filon est plus ouvert. ROCHES MÉTALLIFÈRES.
Tvnot.A Kupferplatten (Tyrol), les circonstances du gisement sont à peu près les mêmes qu'à Mitterberg. Le champ de fracture
est en forme de lentille au milieu d'un schiste dirigé vers le N.-N.-E. avec un plongement de 200 à 70" vers E.-S.-E. On a essayé d'y grouper les fissures suivant leurs directions dominantes; toutefois jusqu'à présent il ne semble pas que leur distribution soit as-
sujettie à une loi régulière, bien que M. St ri m er ait cru reconnaître que les parties 'riches s'orientent suivant une ligne dirigée vers l'heure 3,5 de la boussole allemande. Plomb. BRIOUDE.
La Revue de géologie a déjà eu l'occasion d'appeler
l'attention sur les filons barytiques et plombeux (i); en France, M. Grün er les a étudiés pour le plateau central dans un mémoire spécial qui a été publié dès 1855 dans les Annales de la société de Lyon, et il s'en est également occupé dans sa description du département de la Loire. Récemment M. Do rlha c (2) a décrit ceux des environs de Brioude; en même temps il a présente des considérations sur leurs directions, sur leur âge et sur leur origine. En traçant une rose de leurs directions, M. Do rlh ac a d'abord
constaté que tous ces filons peuvent se grouper autour de trois orientations principales i° O. =50 N
z. E. 5. N 30 N. 5o0 0
(système des Ballons); (système des Pays-Bas); (système du Morvan).
Les deux premières directions sont bien moins, nombreuses, tandis que les filons N. 5o0 O. formept la plus grande masse. Les autres ne seraient que des directions d'emprunt. La serpentine paraît s'être épanchée par les fentes résultant de la dislocation N. 5o^ O. On trouve de nombreux dykes de cette Revue de Géologie, t. IV, p. 93.
Bulletin de l'industrie minérale, t.
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