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BULLETIN. BULLETIN.
Mines de cuivre du Cap de Bonne-Espérance.
Mines de Norwége.
Les mines de cuivre de la colonie anglaise du Cap de BonneEspérance sont possédées par trois compagnies; mais leur exploitation est assez languissante, faute de capitaux suffisants pour lui imprimer de l'activité. Une vente générale aux enchères de minerais de cuivre, qui s'est faite récemment à Londres, a donné lieu à l'estimation suivante de leur valeur En première ligne, les minerais de la compagnie du Cap dite « Cape Cooper Mining. »
Puis ceux de la compagnie « Buffalo River » dans le pays des
Namaquois.
En troisième ligne, la deuxième qualité des produits du
Cape
Cooper Mining. » Quant aux produits de la troisième compagnie du Cap, dite Con-
cordia », quoique notablement inférieurs aux précédents, ils occupent cependant un rang qui est encore assez élevé comparativement à ceux de la majorité des mines de cuivre des autres parties du monde. A la dernière vente de Londres, il a été acheté pour 26.221 livres sterlings de minerais de cuivre. La quantité de minerai de cuivre provenant du Cap qui a été mise en vente, s'élevait d'ailleurs à 250 tonnes, et a rapporté le prix de 4.09lt livres sterlings, soit 16 livres sterlings par tonne. D'autre part, les produits réunis de toutes les autres mines, d'une importance de 2.208 tonnes, ont fourni le prix total de 25,944 livres sterlings, soit lm livres i5 shillings par tonne. D'où il suit que le minerai du Cap dépasse la valeur moyenne des autres minerais vendus à Londres de 5 livres 5 shillings par tonne. En comparant entre eux les prix de vente des divers minerais du Cap, on trouve que la première qualité provenant de n Cape Cooper Mining Company n a atteint 28 livres 5 shillings, et la deuxième 18 livres sterlings. Une petite quantité de minerai exploitée dans les mines du Buffalo River » a été achetée au taux de 22 livres o shillings et la plus grande partie du minerai exploité par Concordia » a été payée 12 livres. (Extrait d'une dépêche adressée le 6 juin, 1866 à Son, Excellence M. le Ministre des affaires étrangères, par HÉRETTE, consul de France au Cap.)
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Les mines d'argent de Konsberg, qui, de 1859 à, 1861, ont donné
un produit annuel de 17.800 marcs d'argent fin avec un bénéfice annuel de 547.700 francs environ, n'ont fourni, pendant les années 1862 à 1864, que '5.300 marcs d'argent fin, par an, et un excédant annuel de 176.700 francs. Sur ce bénéfice, il a fallu retenir la somme nécessaire pour compléter le fonds d'exploitation qui est actuellement fixée à un million d'espèces.
Il a d'ailleurs été nommé une commission pour examiner les mines et pour faire des propositions relativement à leur exploitation. Les travaux de cette commission vont être soumis au Storthing.
Quant aux mines de cuivre et de fer, le produit des premières est resté à peu près le même, tandis que celui des dernières a diminué. Près d'Egersund, des compagnies anglaises ont commencé à exploiter plusieurs mines de fer titane, et en outre l'exploitation des mines de pyrite se développe sur plusieurs points.
(Extrait d'une dép.* eche adressée par M. le Consul de France à Christiania.)
Données statistiques relatives à l'exploitation des mines de houille de l'Écosse et du Royaume-Uni, pendant l'année 1864. Il existait en Écosse, pendant l'année 1864, 490 houillères en activité, soit 125 de plus qu'en 1854. Il en a été extrait pendant l'année dernière 12.700.000 tonnes de charbon ; 6.Zioo.000 tonnes provenaient de la division orientale et 6.3oo.00o de la partie occidentale dont Glasgow est le centre": La production totale du Royaume-Uni, on le sait, s'est élevée à 92.787.873 tonnes, sur lesquelles 8.o63.846 tonnes ont été exportées à l'étranger ; c'est une augmentation de 534 5o5 tonnes sur l'année 1863. La France en a reçu 1.387.675 pour sa part, et le tableau sui-