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FONÇAGE DES PUITS
Le 16, rupture d'une tige de sonde. Le 28, on reprend le forage au grand diamètre. Le 50, suspension du travail pour réparer la corde de la machinecabestan. Le ii mai, on est obligé de passer toute une journée à aléser le puits central, dans lequel la cuiller de clraguage ne pénètre plus, à cause des dépôts argileux qui se font sur les parois.
Le 28, une dent se détache du grand trépan; on la fait tomber dans le puits central. Le 2 juin, suspension du travail pour réparer le piston du batteur.
Le 5, une clavette de la lame du trépan ayant pris du jeu, se
détache et reste au fond du puits. Les 7 et 8, nouvelles réparations au piston du cylindre batteur ; on est obligé de changer les segments. on place deux fortes clames en fer pour consolider les bras
du trépan qui menacent de se briser. Le 21, rupture des guides suspendus. Le 5 juillet, on reprend le travail au trépan de 2,50. Le 15, on remet le grand outil. rupture d'une tige de sonde immédiatement au-dessus d'un ferrement ; on retire le trépan avec le crochet de salut. Le 24, rupture d'une dent du trépan ; on la fait tomber dans le puits central. Le cc août, on reprend l'élargissement au diamètre de 2"',5c). Le Si, rupture de la tige de la glissière; on retire l'outil avec la fanchère. Le 11 septembre, rupture d'une tige de sonde: Le c5, rupture d'une dent duArépan. Le 15, on arrête définitivement le forage de 2-,50 à la profondeur de 164 mètres, et l'on reprend le travail au grand trépan. on s'aperçoit que la rupture du câble de la machine devient imminente ; chômage jusqu'au 5 octobre pour le faire réparer.
Le 7 octobre, rupture de la cale de la glissière; on retire le trépan avec le crochet double, qui le prend aux guides. Arrivé à 15 mètres du fond, l'outil se décroche et retombe sur la semelle du puits ; on répare le crochet, on recommence la manoeuvre et l'on parvient enfin à ramener le trépan à la surface. Le 2o, l'un des bras du trépan se brise vers,le, milieu .de sa longueur; on rassemble les deux parties cassées avec deux clames de fer boulonnées sur chacune d'elles ; après trois jours de chômage on reprend le travail de forage.
NIVEAU PLE/N.
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Le 27, nouvelle réparation au piston du cylindre batteur. Le 1" novembre, le puits a 154 mètres de profondeur et conserve encore un diamètre de Lcm,05. A partir de ce moment, on le réduit insensiblement et il arrive à 158 mètres n'ayant plus que 5-,88. Il est enfin arrêté à la profondeur de 159,28, le 21 novembre. On se prépare immédiatement à faire les installations nécessaires pour la descente du cuvelage. Le 29 décembre, toutes les pièces à descendre sur l'eau sont prêtes : la boîte à mousse avec son matelas, les trois premiers tronçons et le fond d'équilibre assemblés ; tout le système est suspendu sur six tiges engrenées chacune à son cabestan. Deux jours après, le faux fond était sur l'eau, et l'opération régulière de la descente du cuvelage pouvait se faire par la superposition successive des tronçons. Le c/I février 1867, toute la colonne métallique était assemblée et, le 16, la boîte à mousse touchait la semelle du puits. Le serrage de la boîte s'est fait convenablement ; la compression a réduit le matelas à om, i5 de hauteur. Le i on commence le bétonnage; cette opération est terminée le 6 avril suivant. On se met dès lors en mesure de démonter les appareils spéciaux ayant servi au fonçage du puits à niveau plein, afin de pouvoir reprendre le travail par les moyens ordinaires.
On attend jusqu'au 20 mai avant d'enlever l'eau qui se trouve dans le cuvelage, afin de laisser durcir le béton.